Travail
5 faits sur la vie d'une productrice de sapins de Noël
Photographe : Claude Grenier
Marie-Josée Cloutier est productrice de sapins depuis 14 ans, elle partage avec nous cinq faits sur son métier.
1. C’est en novembre que ça se passe. C’est le mois de la coupe. Les commerçants ont déjà passé leurs commandes, et on doit leur acheminer les arbres par bateau ou par camion, selon la distance. Quand Noël approche, notre travail est terminé; on peut donc fêter avec notre famille.
2. Plusieurs d'entre vous ne produisent pas uniquement des sapins. On ne fait pas du sapin de Noël à temps plein; alors pour s’assurer d’avoir du boulot toute l’année pour nos employés, on a aussi une érablière. La saison des érables et celle du sapin de Noël se complètent très bien. De plus, ce sont deux moments de l’année que j’adore: Noël et le temps des sucres!
3. Le sapin canadien est très reconnu. Les gens d’ici et d’ailleurs nous vantent souvent la beauté de nos sapins. La plupart de nos arbres sont vendus sur la côte est américaine et même dans les Caraïbes! Cela dit, il y a aussi des familles du coin qui viennent choisir leur sapin chaque année.
4. C’est un boulot très physique. J’ai travaillé longtemps dans le domaine de la finance, alors pendant mes premières années à transporter des sapins, j’ai développé de nouveaux muscles! Comme c’est une culture qui ne nécessite pas de gros équipements, on fait plein de manœuvres nous-mêmes.
5. Il faut attendre presque 10 ans pour récolter son premier sapin. La croissance du sapin est assez lente, et il faut le transplanter deux fois avant de l’installer définitivement. Au fil des années, on taille à la main les sapins pour que leurs branches soient fortes et qu’ils aient une forme régulière.
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