Psychologie

7 conseils pour une relation mère-fille harmonieuse

7 conseils pour une relation mère-fille harmonieuse

  Photographe : Fotolia

On a beau l’aimer, notre mère nous agace aussi parfois. Voici sept conseils pour ne pas laisser les petits irritants nuire à notre relation.

1. Trouver la bonne distance avec notre mère

«Dans la plupart des cas, le “ni trop près, ni trop loin” sera approprié», dit Véronique  Moraldi, thérapeute. Mais c’est à chacune de trouver la bonne distance à maintenir et de se souvenir qu’une relation mère-fille doit toujours être basée sur le consentement et non sur le sacrifice.

2. Se concentrer sur le positif

Si on s’arrête uniquement à ce qui nous énerve, on contribue nous-même à alimenter notre irritation. On s’attarde plutôt à toutes les belles qualités de notre mère et aux bons moments passés avec elle.

3. Établir nos limites. 

Qu’il s’agisse de petits ajustements ou de problèmes plus importants, il est essentiel d’établir nos limites et de dire clairement ce qu’on attend de notre mère. «C’est particulièrement vrai lorsqu’un changement survient dans notre vie, comme un nouveau travail, un enfant, un mariage, etc.», ajoute Véronique Moraldi.

4. Être claire et honnête. 

Si notre mère ne comprend pas ce qui nous irrite tant et ce qu’on attend d’elle, on aura toujours maille à partir avec elle. Être franche, juste et honnête, c’est aussi ça, grandir.

5. Lui parler... même des sujets difficiles. 

Avec douceur et respect, bien sûr. Et non, notre mère ne cessera pas de nous aimer si on le fait. Peut-être même cela nous rapprochera-t-il.

6. Accepter que notre relation ne sera jamais idéale. 

Parce que notre mère n’est pas parfaite. Et qu’on ne l’est pas non plus. Point.

7. Créer des occasions d’avoir du plaisir ensemble. 

Notre relation est aussi ce qu’on décide d’en faire. En créant des occasions de passer du bon temps ensemble, on ne peut que l’améliorer. 

La parole aux mamans 

« J’ai appris à parler moins et à écouter plus. J’ai aussi appris à ne donner des conseils à ma fille que lorsqu’elle me le demandait. Chose que je trouve encore excessivement difficile à faire! » — Monique, 68 ans

« C’est important de comprendre que notre fille est différente de nous. Que sa vie, ses aspirations, ses désirs ne sont pas les mêmes que les nôtres. Je pense que, quand cela est très clair, ça crée une saine distance qui nous permet de voir notre enfant telle qu’elle est. Et de l’aimer ainsi.» — Rose, 70 ans

« C’est vrai que j’ai toujours été un peu surprotectrice avec ma fille, et ça l’a toujours un peu énervée. C’est plus fort que moi! Mais quand elle a eu son premier enfant, elle m’a tout de suite dit que mon soutien était important, mais qu’elle saurait très bien se débrouiller et qu’elle n’hésiterait pas à me demander conseil quand elle en aurait besoin. Ça m’a fouettée! Mais j’ai compris à ce moment que ma fille était une femme. Dans le fond, ce qu’elle me demandait, c’était de lui faire confiance. Ce que j’ai fait. » — Rachel, 61 ans

« Un jour, ma fille m’a dit que ça l’énervait beaucoup que je parle constamment de maladie et de bobos, réels ou imaginaires. En vieillissant, c’est un sujet qui devient plus présent, inévitablement. Sauf qu’elle avait raison: c’était presque devenu mon sujet de prédilection et je ne m’en étais pas rendu compte avant qu’elle me le dise. Ça m’a fait quelque chose au début, mais j’ai aimé sa franchise.»— Marie, 71 ans

Merci à Rose-Marie Charest, psychologue, Véronique Moraldi, thérapeute et Linda Gordon, thérapeute familiale.

 

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