Santé
Des solutions efficaces à 5 symptômes courant de la périménopause
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Photographe : Pexels | RDNE Stock project
C’est généralement à partir de la quarantaine que la périménopause, aussi appelée préménopause, survient.
Bien que cette période puisse être source de gêne et d’inconfort, il existe des solutions efficaces pour retrouver l’équilibre.
1. Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes
Ces symptômes vasomoteurs touchent jusqu’à 80 % des femmes en préménopause et peuvent se manifester pendant plus de 10 ans pour certaines.
Comment s’aider?
- Garder les pièces fraîches, éviter les déclencheurs (alcool, boissons chaudes, caféine, mets épicés, sucre), arrêter de fumer, apprendre à gérer son stress.
- Les suppléments d’oméga-3 de source marine pourraient agir sur les taux de sérotonine et de noradrénaline de la même façon que les antidépresseurs ISRS et IRSN, aidant ainsi à diminuer la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur.
- La gabapentine, la prégabaline (pour les douleurs neuropathiques), de même que la clonidine (un antihypertenseur) ont une efficacité démontrée dans le traitement des bouffées de chaleur.
- Axée entre autres sur l’acceptation et la prise en charge des bouffées de chaleur, la thérapie cognitivo-comportementale permet d’en diminuer la sévérité.
2. Symptômes psychologiques
Irritabilité, hyperémotivité, colère, anxiété et dépression peuvent surgir durant la préménopause, surtout chez les femmes qui sont hypersensibles aux fluctuations hormonales. Avant d’envisager la médication, on peut examiner les façons de favoriser une bonne santé mentale.
Comment s’aider?
- Il faut maintenir ou adopter de saines habitudes alimentaires et de sommeil, et faire de l’exercice physique trois fois par semaine (idéalement 20 minutes par jour).
- Les études suggèrent que les thérapies cognitivo-comportementale, interpersonnelle et cognitive basées sur la pleine conscience sont efficaces.
- Les suppléments d’oméga-3 (1000 mg par jour d’AEP) pourraient aider à réduire les symptômes dépressifs et émotionnels.
- Pour calmer l’anxiété et l’irritabilité, on adopte la pratique du yoga, du taï-chi ou de la méditation.
3. Douleurs aux seins
La mastalgie cyclique touche presque 15 % des femmes, surtout au début de la préménopause. La sensibilité et la douleur aux seins apparaissent quelques jours avant le début des règles, pour disparaître en même temps que leur déclenchement.
Comment s’aider?
- On choisit un bon soutien-gorge bien ajusté et avec un bon soutien.
- Prendre de l’ibuprofène ou de l’acétaminophène peut procurer un soulagement de la douleur.
- Appliquer des compresses chaudes ou froides sur la poitrine (une quinzaine de minutes toutes les deux heures); elles peuvent aider à diminuer la douleur.
- La Clinique Mayo recommande de limiter ou d’éliminer la caféine, puis d’avoir une alimentation faible en gras et riche en fibres.
4. Règles erratiques et abondantes
La production en dents de scie d’œstrogènes pendant la préménopause cause des menstruations irrégulières et parfois des saignements abondants accompagnés de crampes. Si ceux-ci perdurent plus de deux ans, il est recommandé de consulter.
Comment s’aider?
- On prend de l’ibuprofène (de type Advil) ou tout autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), du début jusqu’à la fin des saignements, ce qui aide à resserrer les vaisseaux sanguins et, par conséquent, les saignements et les crampes.
- L’acide tranexamique est un médicament utilisé pour les hémorragies qui aide le sang à coaguler, ce qui permet de diminuer la quantité des saignements.
- Pour réduire ou arrêter les saignements, le médecin peut recommander l’ablation de l’endomètre ou de l’utérus (hystérectomie).
- À long terme, les règles abondantes peuvent entraîner de l’anémie. On devrait alors considérer la prise de suppléments de fer.
5. Sécheresse vaginale
À la fin de la préménopause, la carence en œstrogènes peut rendre les parois vaginales plus minces, moins lubrifiées et élastiques, ce qui peut entraîner des inconforts ou des douleurs lors des rapports sexuels.
Comment s’aider?
- La lubrification du vagin atténue l’irritation pendant la pénétration. On choisit un lubrifiant à base d’eau compatible avec les condoms.
- Le gel hydratant vaginal sans hormones agit en profondeur pour rétablir l’hydratation vaginale et améliorer la souplesse des parois du vagin.
- La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) recommande la pénétration ou la masturbation régulière (au moins deux fois par semaine) pour maintenir une santé vaginale et offrir une protection contre l’atrophie urogénitale.