Jardinage
7 trucs pour ne pas tuer ses plantes
Photographe : Getty Images
Même si l’on n’a pas le pouce vert, il est possible de transformer notre intérieur en véritable jungle urbaine.
Pour ce faire, on suit ces conseils d’experts.
1. LES CRITÈRES DE SÉLECTION
Quel est l'un des principaux critères de sélection d’un végétal? La luminosité dont il bénéficiera. Lumière forte ou ensoleillement direct, cela orientera le choix des plantes, car certaines en réclament plus que d’autres. Facteur important à considérer: la présence de jeunes enfants ou d’animaux dans la maison. Dans ce cas, on s’assure que les plantes convoitées ne sont ni toxiques ni piquantes. Par ailleurs, il faut se demander s’il y aura toujours quelqu’un pour s’en occuper, surtout si l’on doit s’absenter longuement et fréquemment, car certaines espèces ont besoin de beaucoup d’attention.
Les réponses à ces questions détermineront les espèces appropriées au mode de vie et à l’environnement de chacun. Pour faire le bon choix, on s’informe auprès d’un horticulteur, dans une pépinière ou une boutique spécialisée. On vérifie ensuite l’état du feuillage, on s’assure que les racines ne sortent pas par les trous de drainage (ceci indique que le pot est trop petit et qu’on devra rempoter la plante immédiatement), que le terreau est humide et qu’il n’y a pas trace d’insectes. On lit sur l’étiquette de la plante les soins qu’elle requiert. Si tout est beau, on l’adopte!
2. LA LUMIÈRE IDÉALE
En général, les plantes aiment être placées devant une fenêtre. Si la lumière manque, on installe soit un éclairage artificiel fluorescent en combinant un néon blanc froid avec un autre blanc chaud, soit un système à DEL. On évite les ampoules à incandescence, car elles dégagent trop de chaleur. On place les luminaires à environ 30 centimètres au-dessus des végétaux et on les équipe d’une minuterie (de 12 à 14 heures pour les plantes vertes, de 14 à 16 heures pour les plantes à fleurs).
3. LE POT ET LE REMPOTAGE
Peu importe le matériau qui compose le pot, le fond doit toujours être percé afin d’assurer le drainage de la plante. Le moment idéal pour rempoter: le début du printemps. Durant cette période, la lumière devient plus intense et la plante reprend sa croissance après le repos hivernal. On peut aussi rempoter une plante à n’importe quel moment si le besoin s’en fait sentir. C’est le cas si des racines sortent par les trous de drainage, si une plante n’est pas stable dans son pot, si elle flétrit quelques jours après l’arrosage ou si une croûte blanche (accumulation de sels minéraux) apparaît sur les parois du contenant. Dans ce cas, on procède à un «lessivage du sol» avant de rempoter la plante, c’est-à-dire qu’on la met dans l’évier, puis on l’arrose abondamment. Si l’eau qui sort du trou de drainage est colorée, on la laisse couler jusqu’à ce qu’elle soit claire avant de rempoter.
Le pot de rempotage doit faire environ deux centimètres de diamètre de plus que l’ancien contenant. La veille du rempotage, on arrose la plante pour faciliter la transplantation. Le jour J, on la transvase en s’assurant de ne pas trop déranger les racines. On met un peu de l’ancienne terre au fond du pot, puis on ajoute du nouveau terreau pour plantes d’intérieur. Le bon truc: avant de rempoter, préparer le nouveau terreau dans un bol en l’humidifiant un peu. On désire conserver le même pot, car il est de la bonne taille? On fait alors un surfaçage, qui consiste à remplacer trois ou quatre centimètres de l’ancienne terre par du nouveau terreau.
4. UN ARROSAGE BIEN DOSÉ
On mouille la motte jusqu’à ce que l’eau sorte par les trous de drainage. On vide l’excédent au fond du pot quelques minutes plus tard. Il faut ensuite attendre que la terre s’assèche avant de procéder à un nouvel arrosage. Impossible de donner de fréquence, car tout dépend du taux d’humidité dans l’air, de la plante, du type de pot et de sa grosseur. Le meilleur truc est d’enfoncer l’index dans le terreau: si c’est sec sur deux ou trois centimètres, la plante a soif! Cependant, pour certaines espèces, comme les succulentes et les cactus, la motte doit être entièrement sèche avant qu’on arrose. Lors de chaque arrosage, on tourne le pot d’un quart de tour afin de maintenir la symétrie de la plante.
5. UN ENVIRONNEMENT HUMIDE
Les plantes aiment un environnement où l’humidité varie entre 40 et 60 %, ce qui est problématique l’hiver, car l’air est sec, à cause du chauffage. Les feuilles risquent de brunir. Pour augmenter le taux d’humidité, on peut utiliser un humidificateur, rassembler les plantes et, bien sûr, les éloigner des sources de chauffage. Il est aussi possible de créer un plateau d’humidité en y mettant des pierres et de l’eau. Il ne restera plus qu’à placer les pots, sans leur soucoupe, sur ce plateau, en veillant à ce que la base des contenants ne baigne pas dans l’eau.
6. FERTILISER... JUSTE ASSEZ
Qu’il s’agisse d’engrais naturels ou d’engrais solubles, les fertilisants aident la plante à grandir. On en met pendant la période de croissance active (de mars à octobre), chaque mois pour les végétaux à croissance rapide et tous les deux mois pour les autres, mais on ne fertilise pas une plante qui est malade, dont la terre est sèche ou encore qui vient d’être rempotée, car le nouveau terreau contient des engrais. On attend un mois avant de fertiliser une plante fraîchement rempotée.
7. NETTOYER ET INSPECTER LE FEUILLAGE
La poussière s’accumule sur les feuilles? Cela risque de bloquer la formation de la chlorophylle! On les lave à l’aide d’un chiffon imbibé d’eau légèrement savonneuse ou on douche le feuillage après avoir pris soin de couvrir le terreau avec un linge. Par contre, il ne faut pas mouiller les plantes appartenant à des espèces à feuilles duveteuses, parce qu’elles sont facilement tachées par l’eau. On les débarrasse de la poussière au moyen d’une petite brosse douce.
On observe régulièrement ses plantes pour vérifier qu’elles ne sont pas infestées d’insectes. Il n’existe pas de traitement préventif; on soigne nos végétaux dès que les problèmes apparaissent.