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Choisir ou non une assurance maladie pour son animal
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Les assurances pour animaux que nous pouvons souscrire afin de couvrir les frais chez le vétérinaire si notre compagnon tombe malade ou est victime d’un accident valent-elles la peine?
Nous faisons le tour de la question.
Les diverses assurances pour animaux de compagnie nous donnent la possibilité de faire soigner notre compagnon en cas de maladie ou d'accident, peu importe notre situation financière au moment de l’incident. C’est un plus pour les travailleurs autonomes aux revenus variables. Comme les frais vétérinaires sont souvent très élevés (même s’ils sont justifiés), ils peuvent creuser un gros trou dans notre budget.
Cela dit, assurer notre animal dépend surtout de notre tolérance au risque. Julie, propriétaire d’un bouvier bernois, a souscrit une assurance maladie quand sa chienne était toute petite et la renouvelle annuellement depuis. Sur une période d’environ 28 mois, sa fidèle complice a subi deux torsions gastriques et un pneumothorax, des problèmes médicaux graves qui, au total, lui ont coûté près de 8000$. L’assurance maladie s’est donc révélée très utile pour éponger une grande partie de la facture!
Le principe de cette assurance est le même que pour une assurance habitation: nous payons... dans l’espoir de ne jamais en avoir besoin! Cependant, pour certaines personnes comme Julie, le fait de l’avoir en poche accroît le sentiment de sécurité.
Il y a d’autres façons d’être prévoyant. Prenons le cas de Karine et de son chien Jazz, qui a reçu un diagnostic d'épilepsie à l'âge de 18 mois. Les nombreux séjours de Jazz à l'hôpital vétérinaire ont coûté environ 1500$ par hospitalisation, les médicaments, 300$ par mois, en plus des frais pour les bilans sanguins et les suivis réguliers. Son état de santé s’étant détérioré, il est malheureusement mort un an plus tard, malgré les nombreuses dépenses engagées pour lui prodiguer les meilleurs soins.
Merlin, âgé de 4 mois, est depuis entré dans la vie de Karine et son conjoint. Après avoir évalué ses options, le couple a décidé de verser l’argent que coûterait une assurance pour animaux dans un CELI afin de parer aux possibles urgences vétérinaires. De cette façon, il aura les liquidités nécessaires pour payer les frais médicaux de Merlin, au besoin. Et si leur toutou reste en santé, Karine et son conjoint pourront utiliser cet argent autrement. Un bon choix, pour peu que l’on soit très discipliné.
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Comment ça fonctionne
Tout d’abord, il faut comprendre que, la plupart du temps, on parle de coassurance, c’est-à-dire que l’on partage le risque avec l’assureur. Il est donc fort possible que le pourcentage des dépenses auxquelles notre chien a droit diminuera après une réclamation.
Par exemple, si on est assuré pour 80% des frais après franchise, cela pourrait passer à 50%, jusqu’à ce que le dossier soit réévalué après un an ou deux. Pour une première réclamation dans une année, on est responsable de la franchise. Ensuite, on a droit à un certain pourcentage des dépenses. Si on fait plus d’une réclamation dans une même année, on ne paie la franchise qu’une fois.
Ce qui est couvert et ce qui ne l’est pas
Selon la couverture choisie, l’assurance peut couvrir seulement les accidents, mais aussi la maladie, certains traitements préventifs comme le détartrage, et ce, pour un montant maximal chaque année. Il existe aussi des polices «de luxe», qui incluent les vaccins annuels. La plupart des polices tiennent compte des frais de crémation en cas de perte d’un animal. En général, l’assurance est plus coûteuse pour les chiens que pour les chats, car les soins vétérinaires des félins sont un peu plus abordables. On peut s’attendre à payer de 35$ à 125$ par mois pour un chien et de 25$ à 79$ pour un chat.
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Le bon moment pour souscrire
Si la santé de notre animal est déjà moins bonne au moment de souscrire une assurance, les problèmes préexistants ne seront généralement pas couverts. Par contre, si un problème de santé survient après le début de la couverture et la période d’attente, il le sera. C’est plus avantageux de se procurer une assurance quand notre animal est jeune. En effet, il peut être difficile de contracter une première assurance quand notre compagnon est âgé, les risques étant plus élevés.
Une décision personnelle
Il faut veiller à avoir l’argent nécessaire pour faire soigner notre animal en cas d’accident ou de maladie. Soit nous mettons une certaine somme de côté en cas d’imprévus, soit nous souscrivons une assurance maladie pour animaux qui couvrira la plupart des frais, le cas échéant. C’est une décision personnelle. Comme plusieurs compagnies d’assurance et institutions financières ont flairé la bonne affaire, le marché est compétitif. Nous avons donc plusieurs fournisseurs et options à considérer.
Assurance maladie et assurance responsabilité civile
L’assurance maladie ne couvre pas les dommages que pourrait causer notre animal à une propriété, à un autre animal ou à un humain. Tout cela est pris en charge par la partie responsabilité civile de notre assurance habitation, à la condition que nous ayons pris soin d’aviser notre assureur de la présence de l’animal.
