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7 trucs pour réussir ses photos d'animaux
Photographe : Unsplash | Karina Vorozheeva
Que ce soit pour publier sur les réseaux sociaux ou pour décorer notre maison, nous rêvons tous de capter de belles images de nos animaux.
Voici donc sept conseils de pros pour les réussir avec brio.
1. La bonne hauteur
La photographe animalière Jessica Giguère suggère de se placer à la hauteur de l’animal, voire de se coucher par terre, pour avoir le meilleur angle possible: «La perspective y est différente, on voit mieux les expressions.» Pour réaliser des portraits, nous pouvons installer les petits chiens et les chats sur une table, en veillant évidemment à leur sécurité.
© Unsplash | Luiza Sayfullina
2. La stabilité
Quand nous faisons des portraits ou des images en action, il est primordial que notre corps soit le plus stable possible. «On évite de tenir l’appareil à bout de bras. On garde nos coudes serrés contre notre poitrine ou nos côtes. Cela fait en sorte qu’on bouge moins», affirme la photographe animalière Catherin Arsenault.
3. La lumière
Nos deux expertes révèlent l’importance de la qualité de l’éclairage. «On doit s’installer là où la lumière naturelle est la plus belle», note madame Giguère. Catherin Arsenault ajoute qu’il faut se méfier des séances photo en forêt, car la luminosité y est souvent réduite, ce qui entraîne des photos floues ou granuleuses.
© Catherin Arsenault
4. Le sujet a ses limites!
Les séances photo interminables sont à proscrire. Il est important de respecter les limites de l’animal et de le récompenser avec des friandises. Apprendre à son chien quelques exercices de base, tels que «reste» et «assis», sont des atouts pour une expérience positive.
Dans le cas des félins, c’est différent. «On ne dit pas à un chat quoi faire, on le suit! Il faut s’adapter à lui et ne pas avoir trop d’attentes. Un chat enjoué fera de belles photos en action si on le titille avec des jouets. À l’inverse, un félin paresseux sera ultraphotogénique s’il est endormi. Il est inutile d’essayer de le faire bouger», conseille Jessica Giguère.
© Catherin Arsenault
5. La bonne vitesse d’obturation
Côté technique, la vitesse d’obturation doit être bien réglée, surtout quand nous voulons prendre nos animaux en action. Sur un appareil photo, il ne faut jamais aller plus bas que 1/1000, sinon les clichés seront flous. Et plus l’action sera rapide, plus la vitesse devra être élevée si nous voulons obtenir de bons résultats.
La majorité des téléphones cellulaires ont un bouton d’obturateur et des réglages pour adapter la vitesse. C’est important de se familiariser avec son appareil et de s’exercer.
© Jessica Giguère
6. Youhou, Minou et Pitou!
Pour attirer l’attention de nos animaux, n’ayons pas peur du ridicule! Nous devons faire des bruits avec la bouche, des sons qui vont les surprendre, les interpeller. Il est aussi possible d’utiliser un appeau, soit un si et qui imite des cris d’animaux. On en trouvera dans les magasins d’accessoires de chasse. Surtout, il faut éviter de répéter toujours les mêmes sons, car l’animal s’en lasse vite.
7. L’art du cadrage
Il est important de préparer les lieux avant d’y installer l’animal. On évitera préférablement les arrière-plans trop chargés et l’on éliminera du champ de la caméra les nuisances visuelles telles que le coin du barbecue ou les rideaux froissés.
© Catherin Arsenault
Téléphone cellulaire ou appareil photo?
Pour savoir quel équipement nous convient, il faut d’abord déterminer ce que nous souhaitons faire de nos photos. «Si l’on veut les partager sur les réseaux sociaux ou les faire défiler sur un ordinateur, des photos prises avec un téléphone intelligent peuvent faire l’affaire, surtout qu’on trouve aujourd’hui des modèles de plus en plus performants», explique Catherin Arsenault.
Cependant, pour des clichés imprimés en grand format, un appareil photo va produire de meilleurs résultats, puisque la qualité de l’image sera supérieure. Sauf que ce n’est pas parce qu’on a un super appareil qu’on fera nécessairement de magnifiques photos. «Il faut apprendre à jouer avec son appareil, passer du temps à faire des tests, acheter des lentilles, bref cela peut vite devenir un investissement en temps et en argent», ajoute Jessica Giguère.