Travail
5 faits sur la vie d’une coach de soccer
Photographe : Étienne Boisvert
Audrey Magny est coach de soccer depuis 11 ans. Elle partage avec nous cinq faits sur son travail.
1. Ce n’est pas nécessairement rémunéré
Moi je suis payée, mais j’ai un autre emploi pour compléter mon salaire, comme la plupart de mes collègues. Il y a également des parents bénévoles qui entraînent, surtout chez les petits. Mais de toute façon, on fait rarement ça pour l’argent, car entre la préparation, les entraînements et les déplacements pour les matchs, ça prend beaucoup de temps. On le fait surtout pour l’amour du sport!
2. Parfois, les parents oublient que ce n’est qu’un jeu
Lors de certains matchs, on voit des parents qui veulent encore plus gagner que leur enfant. Par exemple, ils vont faire un mauvais commentaire sur l’arbitrage. On doit leur expliquer qu’ils représentent aussi le club, même dans les gradins.
3. On aime bien gagner nous aussi!
On travaille très fort en amont et à l’entraînement, mais on n’est pas sur le terrain, et ça arrive souvent qu’on ait le coeur brisé par une défaite.
4. On peut avoir un impact significatif dans la vie des jeunes
On est des confidents et des modèles pour eux. Qu’ils vivent une peine d’amour, la séparation de leurs parents ou des problèmes à l’école, ils se confient à nous par moments. Dans certains quartiers défavorisés, on doit parfois s’assurer qu’ils ont un lunch ou les conduire quelque part. On joue alors un rôle de deuxième maman, en quelque sorte.
5. Les parents ne réalisent pas toujours à quel point leur présence est importante
Et pourtant, cela aide leurs enfants à persévérer et à jouer longtemps. Les enfants aiment lorsque les parents sont là pour les voir jouer et les encourager. Et c’est aussi vrai pour les ados, même s’ils ne le font pas toujours sentir!