Travail
5 faits sur la vie d’une agente de bord
Photographe : Charles Briand
Berhaudiade Bain, 38 ans est agente de bord chez Air Canada depuis 15 ans. Elle nous partage 5 choses que vous ignorez peut-être sur le métier.
1. Notre premier boulot est d’assurer la sécurité
On a tendance à penser que les agentes de bord s’affairent uniquement à servir les repas et les collations, mais ce n’est qu’une partie de notre travail. En réalité, la sécurité et le bien-être des passagers nous occupent davantage. En cabine, nous sommes aussi les yeux et les oreilles du pilote: s’il y a un bruit inhabituel, il en est avisé immédiatement.
2. Le port de l’uniforme est requis, même hors de l’avion
Dès qu’on est dans l’aéroport, on doit porter le costume complet de l’agent de bord, y compris le manteau, selon la saison. Quand je circule dans l’aéroport, j’ai des talons hauts, mais dans l’avion, comme mon travail me demande de marcher pas mal, j’enfile des souliers à talons plus bas, question de confort.
3. Oui, on a du temps pour notre famille
C’est un des mythes les plus tenaces à propos des agentes de bord. On pense à tort que ce métier-là n’est pas compatible avec la vie familiale. Pourtant, plusieurs de mes collègues sont mamans de deux ou trois enfants, et elles arrivent à concilier le tout. Depuis que je suis mère, mes cycles de voyages sont plus courts, ce qui me permet ensuite d’être avec mon fils des journées entières. Pour moi, ça change tout!
4. Le processus d’embauche est assez long
Une fois sélectionnée, on a quelques entrevues à passer, certaines individuelles et d’autres en groupe, ainsi qu’un examen médical. Vient ensuite une formation initiale d’environ sept semaines qui couvre une foule d’aspects touchant autant au service qu’à la sécurité des passagers.
5. On est de bonnes observatrices
Dès que les passagers arrivent, je peux identifier tout de suite ceux qui sont plus stressés, qui sont fatigués... ou qui ont déjà fêté leur départ au bar de l’aéroport! Avec le temps, on développe aussi un bon «radar interne» pour sentir ceux qui ont besoin de réconfort ou qui sont nerveux à l’idée de prendre l’avion. Une attitude bienveillante, ça fait du bien à tout le monde!