Psychologie
Vouvoyer ou tutoyer?
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«Utiliser le vous ou le tu n'est jamais anodin. On gère ainsi la distance ou la proximité qu'on veut établir», indique Marie-Diane Faucher, coauteure avec Hélène-Andrée Bizier de L'ABC des bonnes manières (Publistar, 2011, 184 p., 22,95$). Elle dresse ici la liste des cas dans lesquels on devrait toujours vouvoyer et de ceux où l'on peut utiliser le tutoiement.
On vouvoie...
- les inconnus (en cas de doute, on vouvoie)
- nos supérieurs hiérarchiques
- les personnes âgées
- les relations client/fournisseur ou vendeur, ou patient/médecin. «Bien sûr, si on voit notre coiffeur toutes les semaines, il se créera une intimité qui laissera place au tutoiement. Mais au départ, on lui dit vous.»
On tutoie...
- nos parents, frères, soeurs, etc.
- nos amis
- nos confrères, collègues, etc.
- ceux qui nous ont demandé de le faire (c'est toujours celui qu'on devrait vouvoyer qui demande à être tutoyé et non l'inverse).
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