Psychologie
Témoignages de lectrices: 2 minutes dans ma vie
istockphoto.com Photographe : istockphoto.com
Les deux minutes où j'ai été le plus... en amour
«Nous fêterons nos 21 ans ensemble le 14 février prochain et nos 19 ans de mariage le 13 août 2013, mais le "deux minutes" qui revient toujours, c'est tous les soirs, au lit, quand nous nous disons que nous sommes bien ensemble et que nous sommes fiers de notre famille.» Martine, 41 ans
«Il y a quelques années, j'étais au bureau et tout à coup, je me suis ennuyée de mon chum. J'ai eu une grande sensation de manque de lui. Quand je lui ai raconté ça, le soir, il m'a dit qu'il avait ressenti la même chose au même moment au travail. Ça nous est arrivé une seule fois, mais ça avait été très spécial.» Fabienne, 48 ans
«Je me rappelle précisément quand j'ai vu mon amoureux pour la première fois. Il était dans une station de métro, l'air décontracté, grand et fringant! Mon coeur a arrêté! Aujourd'hui, 15 ans de vie commune plus tard, nous formons encore une équipe du tonnerre.» Nancy, 35 ans
«Lorsque j'ai rencontré les enfants de ma blonde pour la première fois. Je n'appréhendais pas leur rencontre - je n'ai jamais eu de misère avec les enfants -, mais je craignais que ça ne clique pas et qu'elle et moi ne puissions pas poursuivre l'aventure. On avait fait un brunch chez elle. Sa grande fille et moi avions préparé les oeufs ensemble. On a ensuite fait un pique-nique dans le salon, plein de rires et de sourires. C'est là que j'ai su que je pouvais tomber en amour avec ma blonde puisque ça cliquait aussi avec ses enfants.» Pierre, 40 ans
« Le 22 juillet 2008, ma blonde m'a dit pour la première fois qu'elle m'aimait. Ça ne s'oublie pas!» Claude, 57 ans
«Quand j'ai appris que ma blonde était enceinte.» Maxim, 32 ans
«Quand mon chum a finalement dit oui! Je lui avais demandé sa main et il a pris tout son temps pour dire oui: 18 mois, en fait! Un jour, je lui parlais d'une boutique d'antiquaire avec en vitrine une magnifique robe en dentelle jaunie, parfaite comme robe de mariée... Il m'a interrompue en disant: "Je dis oui. Va acheter ta belle robe!"» Sonia, 48 ans
«Quand j'ai vu mon chum bercer notre garçon (notre premier enfant!) à l'hôpital.» Mylène, 37 ans, enceinte de son 5e enfant
Les deux minutes où j'ai été le plus... émue
«J'ai été émue aux larmes lorsque, d'une voix douce, ma petite Juliette de 19 mois a prononcé le mot "papi" en regardant des photos. Pour la maman que je suis devenue et la fille que j'étais, mon papa était alors tellement plus qu'un souvenir... Il continue de vivre en nous.» Marie-Claude, 37 ans
«Mes deux minutes ont été précédées des 36 heures où ma soeur et moi avons veillé notre mère mourante. Nous attendions la mort comme une délivrance, comme une amie. Quand la respiration de notre mère est devenue moins profonde, nous avons posé notre main sur son coeur, le sentant battre de plus en plus lentement jusqu'au dernier battement. Maman a accueilli notre premier souffle, nous étions avec elle pour son dernier. Tristes, bien sûr, mais heureuses de l'avoir accompagnée jusqu'au passage, comme nous le lui avions promis.» Nathalie, 48 ans
«Quand chacune de mes filles a quitté la garderie, elle a eu droit à une cérémonie de graduation. Au moment où elles ont reçu leur diplôme, j'ai su que prenait fin une étape dans leur vie.» Isabelle, 40 ans
«À 6 ans, quand j'ai rencontré mon petit frère. J'ai compris que je n'étais plus toute seule comme enfant dans la famille et que tout allait changer. Une partie de moi était contente, l'autre partie avait peur.» Anne-Catherine, 11 ans
«Lorsque j'ai eu un party surprise à mon 40e anniversaire. Il y avait 40 personnes cachées dans le garage! J'ai été tellement surprise en ouvrant la porte que je l'ai refermée en criant!» Danielle, 48 ans
«Encore aujourd'hui, même si je suis officiellement divorcée depuis deux semaines, je peux dire que le moment où j'ai été le plus émue est lorsque j'ai monté l'allée de la cathédrale de Saint-Jérôme pour dire au père de mes enfants: "Oui, je le veux."» Ariane, 35 ans
«Le premier petit mot que mon fils m'a écrit et qui venait de son coeur. Il était tellement fier de me le donner. Il a écrit: "Tu es jolie, maman."» Christiane, 34 ans
«Après 3 ans de traitements de fertilité continus et 12 échecs, je savais que j'étais enceinte - le test était positif -, mais je n'y croyais pas encore tout à fait. À la première échographie, on allait enfin savoir combien des trois embryons implantés s'étaient accrochés. Quand on a vu un tout petit point clignoter sur l'écran, j'ai demandé au médecin ce que c'était. Elle nous a dit: "Un coeur." J'ai compris que je portais des triplés, car trois petits points clignotaient sur l'écran.» Nancy, 39 ans
«Quand mon fils est né de façon prématurée, nous avons vécu trois longs mois d'hospitalisation avec des moments de détresse, des petites victoires, des moments où rien n'allait plus et où on a failli le perdre. Le jour où nous l'avons enfin amené à la maison, j'avais le souffle coupé par l'émotion en passant la porte!» Isabelle, 37 ans
Les deux minutes où j'ai été le plus... fière
«Quand je me suis lancée en tyrolienne dans la forêt amazonienne, 100% confiante. Je me suis sentie libre comme jamais.» Mylen, 39 ans
«À la ligne d'arrivée de mon unique demi-marathon.» Pascale, 47 ans
«Deux fois 2 minutes: quand j'ai tenu mes bébés tout neufs dans mes bras. Je ne me suis jamais sentie aussi forte.» Emilie, 30 ans
«Quand j'ai signé le contrat pour ma première auto... et toute seule!» Évangéline, 36 ans
«Quand j'ai reçu ma médaille au soccer et mon 100% en math!» Raphaëlle, 9 ans
«Quand j'ai enfin reçu mon permis de pratique de médecin de famille, en 2003. Mon chemin n'était pas tracé d'avance, car je suis issue d'un milieu modeste où de telles études étaient pratiquement inaccessibles. Après des années d'études pas toujours faciles, je devenais médecin!» Nancy, 40 ans
«Quand j'ai réussi à remonter de beaucoup mes notes après avoir changé d'école.» Tristan, 13 ans
«Lorsque je suis intervenue dans une bagarre dans le métro. Le geste a été instinctif. J'étais fière de réaliser que je n'étais pas de ceux qui regardent les injustices sans broncher.» Annie, 38 ans
«Le jour du lancement de mon premier roman, lorsque j'ai vu le regard de mes parents.» Amélie, 33 ans
«Ma première journée de travail, quand j'ai passé par "l'entrée du personnel" à l'école.» Isabelle, 37 ans
«Quand j'ai enfin réussi à jouer à la guitare un morceau que je pratiquais depuis des semaines.» Adèle, 10 ans
Les deux minutes où j'ai été le plus... embarrassée
«En revenant de mon congé de maternité, quand on m'a présenté la fille qui m'a remplacée et que je l'ai félicitée pour sa grossesse. Elle n'était pas enceinte.» Isabelle, 40 ans
«Dans mon jeune temps, quand je me suis fait couper ma carte de crédit en plein magasin!» Éric, 37 ans
«Quand mon enseignante a trouvé dans le recyclage un dessin que j'avais fait d'elle avec un tas de merde sur la tête.» William, 12 ans
«La fois où mon propriétaire a quitté son voyage de pêche pour venir en urgence déboucher ma toilette qui débordait, pour se rendre compte qu'elle était bouchée par une petite voiture de mon fils de 2 ans.» Jessie, 27 ans
«Quand je suis devenue directrice dans une école et que la secrétaire de l'endroit m'a tourné le dos lors de la présentation au personnel, signifiant son désaccord de me voir à ce poste.» Nicole, 65 ans
Les deux minutes où je me suis sentie le plus... en colère
«Je sors de chez mon médecin et je viens d'apprendre que j'ai un deuxième cancer en deux ans. Cette fois, c'est plus sérieux. Je recevrai de la chimiothérapie. Je vais beaucoup souffrir et peut-être mourir. J'ai un petit garçon de 4 ans qui va voir sa maman perdre ses cheveux et dépérir. Sacrer, hurler, boxer, pleurer, je ne sais plus ce qui pourrait me faire respirer normalement. Je n'ai jamais été aussi en colère de toute ma vie, ni avant ni après.» Marie-Christine, 47 ans
«Lorsque mon chien a mangé mes lunettes à 1 000$ en apéro et ma caméra numérique comme plat de résistance... » Danielle, 48 ans
«Quand un chauffard a volontairement accéléré pour écraser mon ballon qui avait roulé dans la rue quand j'avais 13 ans. Je m'en rappelle encore.» Caroline, 34 ans
«Le jour où mon fils de 6 ans est revenu de l'école avec une morsure au bras. Je n'avais jamais vu ça de toute ma vie! Je suis vite retournée à l'école avec lui, et ça a brassé, tellement j'étais en colère!» Christiane, 34 ans
«Quand mon fils a volé 40$ dans mon sac à main.» Isabelle, 44 ans
«Adolescente, ma mère m'a interdit d'aller au SEUL party qu'il y avait dans mon coin, le seul de l'année où tout le monde est allé, sauf moi. Ma mère me parle encore de la crise que je lui ai piquée. Je crois lui avoir fait vivre ma crise d'adolescence en une seule soirée!» Isabelle, 40 ans