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  Photographe : Coup de Pouce

Dans mon éditorial du mois du Coup de pouce de mars qui est présentement en kiosque, j'ai fait une petite erreur dans l'interprétation des statistiques d'espérance de vie. C'est vrai qu'en 1900 l'espérance de vie des femmes était de 50 ans, mais comme me l'a fait remarquer une de nos lectrices madame Evelyne Bouchard, cette statistique inclut les mortalités infantiles, qui font beaucoup diminuer l'âge moyen des décès en 1900.  

Voici l'explication de Mme Bouchard:

"Le problème avec ces statistiques, c'est qu'elles inclut dans leur calculs la mortalité infantile. C'est ce qui fait que statistiquement on a une espérance «à la naissance» de 47 ans pour les hommes et 50 pour les femmes (les nourrissons masculins ayant d'ailleurs un plus haut taux de mortalité que les bébés féminins, et ce encore aujourd'hui).

Par contre, si on prend les mêmes statistiques sous la colonne «espérance de vie à l'âge indiqué» et que l'on regarde pour un individu qui a dépassé l'âge des mortalités infantiles, on se retrouve avec une espérance de vie aux environ de 65 ans. (...) Donc, si vous étiez née en 1900 (...) vous auriez bien pu vivre jusqu'à 65 ans et non pas 50. C'est un bon 15 ans de plus. :)"

Autrement dit, c'est vrai que notre espérance de vie se prolonge, mais pas aussi vite que je l'ai laissé entendre!

Désolée pour mon erreur et merci à Mme Bouchard de l'avoir relevée!

Geneviève

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