Psychologie
Nouveaux voisins, nouveau quartier : comment s’intégrer?
Photographe : iStock
Déménager implique aussi de nouveaux voisins avec qui il est important de tisser de bonnes relations. Nos conseils pour vous aider à vous intégrer dans le quartier.
On se présente
Dès notre arrivée, on prend le temps d'aller se présenter à nos voisins immédiats. Un simple «Bonjour, nous emménageons dans le quartier. J'espère que le va-et-vient de la journée ne vous incommodera pas trop» pourrait vous éviter un mauvais départ.
Une fois bien installés, on invite les voisins à un 5 à 7, un vins et fromages, une épluchette de blé d'Inde ou un barbecue pour pendre la crémaillère. On peut trouver de l'inspiration sur le site de La Fête des voisins organisée en juin par le Réseau québécois de villes et villages en santé.
On n'hésite pas à converser avec nos voisins en rentrant du travail ou lorsqu'on se balade dans le quartier. Un geste simple qui peut rendre la vie de quartier plus agréable.
On consulte les voisins sur les restos et les commerces du quartier. Et on les fréquente. Les commerçants finissent par nous connaître, ce qui nous vaut un grand sourire à chaque visite et de petites attentions. Sans compter qu'en encourageant les commerces de quartier, on contribue à ce qu'ils restent.
On fait attention
Le bruit est un des principaux objets de discorde entre voisins. On doit faire des travaux? On les fait la semaine ou après 10 h le samedi et on prend congé le dimanche. Si on organise une fête à laquelle les voisins ne sont pas conviés, on les avise. Et on évite d'en faire toutes les fins de semaine!
Les animaux sont aussi une source de disputes. On fait en sorte que notre chien n'aboie pas après les voisins et ne fasse pas ses besoins dans leur jardin. Même chose pour minou.
On s'implique
Fréquenter le parc-école, le parc à chiens, la piscine ou la patinoire du quartier est une bonne façon d'établir des liens avec nos voisins. On peut aussi s'inscrire ou inscrire nos enfants au club de marche ou de vélo, à des cours de natation ou à des ateliers de yoga. On est peu sportive? On s'implique dans l'organisation de la fête du quartier ou au sein d'un organisme communautaire.
On organise une soirée cinéma ou une nuit de camping dans la cour arrière pour les enfants du voisinage. En plus d'aider nos enfants à se faire des amis, on donne un répit aux parents, ce qui risque d'être apprécié!
Si on a des enfants en âge de fréquenter l'école, on peut s'impliquer dans les activités scolaires et parascolaires et ainsi rencontrer d'autres parents.
Pour les mamans de jeunes enfants, le CLSC et les organismes communautaires organisent souvent des cours, des rencontres ou des activités pour les enfants. Autant d'occasions de briser notre solitude.
Dans certains quartiers ou municipalités de banlieue, les voitures sont tellement peu nombreuses qu'on peut encore jouer dans la rue. On en profite pour organiser une partie de hockey ou de ballon chasseur avec les voisins.
Malgré notre bonne volonté, la chicane s'est installée avec nos voisins. On évite les insultes et les gros mots, qui ne servent qu'à envenimer les choses. Il est préférable de négocier un terrain d'entente.