Psychologie

Mes 8 trucs pour être zen dans le trafic

Billet de blogue par
Mes 8 trucs pour être zen dans le trafic

  Photographe : Coup de Pouce

À 17h, vous quitterez le travail pour aller vivre votre vie de personne en congé. C’est la fin de semaine! Mais bien avant de pouvoir siroter un verre de sangria sur une terrasse avec vos proches ou d’aller gratter votre barbecue en prévision d’un souper faste, vous allez devoir affronter les embouteillages. Vous allez peut-être avoir envie de vous téléporter, de traverser le pont en pédalo ou même de déménager au fond des bois et de vivre de chasse, de pêche et de cueillette de petits fruits. Pour ma part, j’ai l’habitude de voyager entre la maison et le travail à vélo pour éviter de vivre toutes ces réflexions angoissantes. Par contre, quand je quitte Montréal pour l’Estrie, le vendredi, je prends ma voiture et je suis, aux dires de plusieurs, beaucoup trop zen pour la situation. Ça ne me dérange pas, moi, de rouler à 1 km/h sous un soleil cuisant. J’ai donc décidé de vous partager mes petites-astuces-anti-stress-de-conducteur pour vous transmettre mon bonheur d'être coincé dans le trafic.

1. Avoir la meilleure musique La meilleure musique pour conduire est celle dont on connaît les paroles par cœur. Le véhicule devient un bar de karaoké, l’embouteillage devient le public, la tasse de café devient le micro. Vous voyez? Si vous utilisez l’option «la totale karaoké», il est préférable de procéder les fenêtres fermées.

2. Se dire qu’on va s’en sortir éventuellement Peut-être que ça fait cinq minutes que rien ne bouge et que vous avez l’impression que vous allez y passer la nuit, mais chaque bouchon de circulation a une issue: c’est un entonnoir. Visualiser l’entonnoir, ça fait du bien.

3. Bien respirer Technique de relaxation par excellence, la respiration contrôlée est une bonne façon de ne pas perdre vos moyens sur la route. Pour les dépendants au klaxon, je conseille l’immortelle balle anti-stress. Appuyer sur la balle ou sur le klaxon? La balle n’amplifie pas le stress des autres automobilistes, elle.

4. Avoir un petit snack à portée de la main Un sachet de carottes, un bon café, un jus de fruit ou un sac de chips (si c’est vendredi et qu’on fait des folies)… Toutes les collations sont bonnes pour éviter l’angoisse. Manger, c’est thérapeutique.

5. Appeler un proche Avec une oreillette, bien sûr! Faire deux choses en même temps, ça donne l’impression de ne pas perdre son temps. Il ne faut pas dire à la personne qu’on appelle qu’elle est notre «bouche-trou-de-trafic». Ce n’est pas gentil.

6. Être une bonne personne La courtoisie, ça fait du bien. Sans blague. Laissez passer quelqu’un en échangeant un regard complice avec l’autre conducteur et voyez comme vous serez transformé. Magie! 7. Sourire J’ai lu un article il y a quelques années qui expliquait que, nos muscles faciaux, lorsqu’on force un sourire, envoient des messages au cerveau pour l’aviser qu’on est de bonne humeur. Pratique han? 8. Résoudre des mystères Rien de plus satisfaisant que de connaître la source de nos problèmes. Si vous vivez à Montréal ou aux environs, Radio Circulation est votre meilleur ami. Une voix amicale vous susurre à l’oreille toutes les raisons pour lesquelles vous êtes coincé sur telle ou telle route. Elle vous explique même comment vous en sortir, parfois, et elle vous estime la durée de votre calvaire. Si ça ce n'est pas un ami... Bonne route!

À lire: 10 vérités sur les road trips  

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