Psychologie
Discuter avec nos parents vieillissants: délicat!
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On parle de nos inquiétudes.
«On évite à tout prix la manipulation et on parle au "je"», explique Josée Jacques, psychologue. Il vaut mieux s'en tenir aux faits. On fait aussi attention de ne pas tomber dans le jugement. Au lieu de «Tu es de plus en plus distrait! C'est dangereux! », qui sonne accusateur, on dira: «Ça fait deux fois que tu oublies ton repas sur le feu. Je suis inquiète.»
On les écoute.
On tient compte de leur confort et de leur sécurité sans être trop contrôlante. «Il ne faut ni exagérer ni les envahir. On cherche un compromis entre leurs besoins et notre capacité à les aider», estime France Slako, psychologue.
On ne les brusque pas.
«Nos parents ont déjà pris des décisions importantes dans leur vie, il ne faut surtout pas les infantiliser», note Josée Jacques. Ont-ils besoin d'être pris en charge complètement ou ont-ils plutôt besoin de soutien et d'accompagnement au quotidien? Ils sont réticents à la veille d'un changement? «Il faut leur laisser le temps d'y réfléchir, de digérer ces changements pour en voir des côtés positifs», souligne France Slako.
On les réfère, au besoin.
Finalement, on peut se tourner vers le CLSC de leur région pour connaître les ressources existantes et leur soumettre des solutions aux changements qu'on voudrait leur proposer.
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