Psychologie

7 façons de moins se comparer aux autres

7 façons de moins se comparer aux autres

Cesser complètement de se comparer aux autres est quasiment impossible. Voici sept conseils pour que ce réflexe tout à fait humain demeure positif.

1. Prendre conscience de notre manière d'être

Se compare-t-on beaucoup? À qui? Quels effets cela a-t-il sur nous? Si on est encline à se laisser abattre par les succès des autres, il serait bon d'y travailler. On demeure vigilante et, dès qu'une comparaison tend à nous déprimer, on change de perspective: «Elle a dû travailler très fort pour en arriver là, bravo!», «Elle a l'air amoureuse. Enfin, elle le mérite tellement!»

2. Bien se connaître

Nos forces, nos faiblesses, nos acquis, les défis qu'on a relevés, le chemin parcouru... On se rappelle qu'on est unique. Pour s'en convaincre, on se martèle cette phrase tirée de Le pouvoir de la force mentale, de Jacques H. Paget (Plon, 2013), jusqu'à ce qu'on l'ait bien assimilée: «Celui qui dispose d'une véritable force de caractère construit sa vie sans envier quiconque et surtout sans chercher à copier ni imiter qui que ce soit. Il se concentre sur ses propres capacités et cultive son originalité sans espérer être l'égal de personne.»

3. Se comparer davantage... à soi-même

«C'est OK de remarquer que notre amie réussit mieux que nous, mais ça ne doit pas nous bloquer, insiste Sonja Lyubomirsky. Au lieu de se répéter qu'on n'a pas aussi bien réussi, on se fixe un objectif qui a un sens pour nous, par exemple réorienter notre carrière, et on se focalise là-dessus. Idéalement, on établit des étapes pour atteindre notre but: en septembre, j'aurai terminé mon cours, en novembre, j'enverrai mon CV, etc. Ainsi, on se concentre sur ce qu'on fait nous, et non pas sur ce que les autres font de mieux.»

4. Se comparer... à pire que soi?

«Parfois, j'aimerais avoir plus d'argent, raconte Catherine, 30 ans. Mais je me dis alors que je suis chanceuse d'avoir un toit sur la tête, que d'autres n'ont même pas cette chance.» «On finit par s'habituer à ce que l'on a, note Yves-Alexandre Thalmann. Du coup, on finit aussi souvent par ne plus l'apprécier.» Comment remédier à cet engourdissement? En s'imaginant ne plus avoir ce que l'on a, ou en se comparant à une personne qui n'est pas aussi fortunée que soi: «Rosalie a un emploi qu'elle n'aime pas; je suis chanceuse, moi, j'aime mon travail.» Se comparer de telle façon ne signifie pas qu'on regarde les autres de haut ou qu'on est supérieur. Il s'agit simplement de prendre conscience de notre bonne fortune, d'être reconnaissant.

5. Exprimer sa gratitude au quotidien

«On l'exprime par écrit, dans un journal, ou verbalement à d'autres personnes, suggère Sonja Lyubomirsky. Cela nous pousse à porter notre attention sur ce que l'on a, à adopter un point de vue positif. À force de le faire, jour après jour, on devient plus positif, c'est immanquable.»

6. Se débrancher

Un autre moyen de garder sous contrôle notre propension à se comparer: on se débranche! Cela peut être particulièrement bénéfique et salutaire si on est atteint du FOMO (Fear of missing out, traduit en français par la «peur de manquer quelque chose», une véritable dépendance aux médias sociaux). Le fait de se débrancher nous rendra plus disponible pour vivre et apprécier l'instant présent, et pour se rendre compte de notre valeur véritable.

7. Pratiquer l'humilité

«Mettre la barre trop haut finit toujours par décourager», informe Yves-Alexandre Thalmann. Accepter que l'on n'est pas et que l'on ne sera jamais la plus rapide, la plus belle, la plus intelligente, la plus... tout. Difficile? On prend deux minutes pour s'imaginer qu'on est en effet la plus belle, la plus riche, la plus drôle... Qu'est-ce que cela nous apporterait? Serait-on plus heureuse? À réfléchir. 

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