Argent et consommation
Vivre sans déchets, le pari de Béa Johnson
1. Vous produisez à peine un kilo d'ordures par année. Comment est-ce possible, surtout avec deux enfants? Si on suit les 5 règles que j'explique dans mon livre, soit refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter, on peut toutes y arriver. On y va graduellement; on peut commencer par refuser certains biens inutiles qu'on veut nous donner, opter pour des biens d'occasion, acheter en vrac et ainsi de suite.
2. Quels obstacles peut-on rencontrer si on opte pour un tel changement? Quand on apporte ses contenants à la boucherie, par exemple, on bouscule des façons de faire établies. Le regard ou les réactions des autres peuvent être un peu méprisants, c'est pourquoi il faut croire en ce qu'on fait.
3. Justement, quels sont les principaux bénéfices de ce mode de vie? On axe désormais notre vie sur les expériences humaines et non sur les biens matériels. Le lien familial s'est donc resserré. On a plus de temps aussi: moins de choses égale moins de nettoyage, de rangement, etc. De plus, notre mode de vie nous fait économiser 40% de notre budget d'avant et, bien sûr, on vit avec le sentiment de faire tout ce qu'on peut pour préserver l'environnement. Et ça, c'est très valorisant.
Zéro Déchet, Transcontinental, 2014, 400 p., 24,95$.