Argent et consommation
L'ABC des REER
Un REER, c'est quoi?
Le REER est un régime d'épargne-retraite qu'on établit avec une institution financière. Il a été créé par le gouvernement pour nous encourager à épargner pour nos vieux jours.
Quels sont les avantages du REER?
Il comporte deux avantages fiscaux. D'abord, les fonds placés dans ce compte vont fructifier à l'abri de l'impôt, et ce tant qu'on ne les retirera pas. L'impôt à payer est donc reporté. Et lorsqu'on procédera à des retraits, une fois à la retraite, il y a de fortes chances qu'on bénéficie d'un taux d'imposition moins élevé. Ensuite, le fisc nous accorde une forme de «subvention». Nos contributions au REER peuvent en effet être déduites de notre revenu imposable, ce qui nous permet d'obtenir un remboursement d'impôt.
Pourquoi contribuer au REER?
Les nouvelles retraitées auront besoin d'un revenu pendant plus de 20 ans. De plus, elles sont susceptibles de demeurer en bonne santé plus longtemps grâce aux progrès de la médecine et à de meilleures habitudes de vie. Elles pourront donc être actives, c'est-à-dire voyager, faire des sorties, etc. On imagine le coût de tout ça...
Comment les femmes financeront-elles ces activités? Rien ne garantit que les rentes gouvernementales seront aussi généreuses dans l'avenir. Le vieillissement de la population met beaucoup de pression sur les finances publiques. Le nombre de retraités par travailleur continuera d'augmenter au cours des 15 prochaines années, alors que les baby-boomers quitteront le marché du travail.
Par ailleurs, le krach boursier a fait perdre beaucoup d'argent aux fonds de pension. Il est évident que certains d'entre eux ne pourront tenir leurs promesses. Et le nombre de travailleuses couvertes par ces régimes de retraite ou la générosité de la couverture pourraient diminuer avec les années.
Qui peut contribuer?
Toute personne qui gagne des revenus peut contribuer à un REER. Le montant des contributions variera selon le revenu. Certains experts sont cependant d'avis que le REER est moins avantageux pour les petits salariés. Si ces derniers ont de faibles économies, ils seront plus avantagés par le CELI, qui n'aura aucune incidence fiscale lors du retrait de cet argent à la retraite. Enfin, les personnes vivant en couple peuvent contribuer au REER de leur conjoint et profiter d'une déduction fiscale. Cette solution est particulièrement avantageuse lorsque l'écart entre les revenus est grand.Quand commencer à cotiser?
Qu'on ait 25, 30, 40 ans ou même plus, il n'est jamais trop tard pour ouvrir un compte REER et constituer ainsi un fonds qui nous servira à la retraite. Bien sûr, plus on est jeune, plus c'est avantageux. Avec le temps, notre épargne fructifiera et financera nos projets futurs. Tous les conseillers financiers ne cessent de le répéter: la formule gagnante consiste à amorcer les contributions très jeune et à investir dans notre REER de façon régulière et périodique.
Combien placer?
Pour 2008, la limite de cotisation annuelle est de 18 % du revenu gagné jusqu'à concurrence de 20 000 $. Ainsi, une travailleuse dont le revenu s'élevait à 60 000 $ en 2008 pourra verser jusqu'à 10 800 $ dans son REER. Toutefois, si elle participe au fonds de pension de son employeur, elle verra le montant maximal diminué par le «facteur d'équivalence» déterminé par l'Agence du revenu du Canada et inscrit sur son feuillet T4. Ainsi, pour connaître le montant qu'on peut mettre dans notre REER, on doit consulter l'avis de cotisation que nous a transmis l'Agence.
Si, au cours d'une année, on ne verse pas le montant maximal autorisé, ce n'est que partie remise. Ces «cotisations inutilisées» pourront être faites au cours des années subséquentes.
Quelle est la date limite de contribution?
À chaque année fiscale, on peut cotiser à notre REER dès le premier jour de l'année et jusqu'à 60 jours après la fin de l'année. À titre d'exemple, pour l'année d'imposition 2008, on peut cotiser du 1er janvier 2008 au 1er mars 2009 inclusivement.
Qu'est-ce que le RAP?
Les fonds qu'on accumule dans notre REER peuvent aussi servir à l'achat d'une première maison. C'est un sérieux coup de pouce pour les jeunes familles. On peut, au maximum, retirer 20 000 $ de notre REER à cette fin. On ne paiera pas d'impôt lors du retrait. Et on aura 15 ans pour rembourser cette somme.
Jusqu'à quand peut-on avoir un REER?
Nos placements peuvent rester dans le REER jusqu'au 31 décembre de l'année où on atteint 71 ans. Après cette date, le REER devient un FERR (fonds enregistré de revenu de retraite), duquel on doit retirer un montant annuel minimal qui s'ajoute à nos revenus imposables.
À lire: Dossier spécial REER des Affaires.com
Le REER est un régime d'épargne-retraite qu'on établit avec une institution financière. Il a été créé par le gouvernement pour nous encourager à épargner pour nos vieux jours.
Quels sont les avantages du REER?
Il comporte deux avantages fiscaux. D'abord, les fonds placés dans ce compte vont fructifier à l'abri de l'impôt, et ce tant qu'on ne les retirera pas. L'impôt à payer est donc reporté. Et lorsqu'on procédera à des retraits, une fois à la retraite, il y a de fortes chances qu'on bénéficie d'un taux d'imposition moins élevé. Ensuite, le fisc nous accorde une forme de «subvention». Nos contributions au REER peuvent en effet être déduites de notre revenu imposable, ce qui nous permet d'obtenir un remboursement d'impôt.
Pourquoi contribuer au REER?
Les nouvelles retraitées auront besoin d'un revenu pendant plus de 20 ans. De plus, elles sont susceptibles de demeurer en bonne santé plus longtemps grâce aux progrès de la médecine et à de meilleures habitudes de vie. Elles pourront donc être actives, c'est-à-dire voyager, faire des sorties, etc. On imagine le coût de tout ça...
Comment les femmes financeront-elles ces activités? Rien ne garantit que les rentes gouvernementales seront aussi généreuses dans l'avenir. Le vieillissement de la population met beaucoup de pression sur les finances publiques. Le nombre de retraités par travailleur continuera d'augmenter au cours des 15 prochaines années, alors que les baby-boomers quitteront le marché du travail.
Par ailleurs, le krach boursier a fait perdre beaucoup d'argent aux fonds de pension. Il est évident que certains d'entre eux ne pourront tenir leurs promesses. Et le nombre de travailleuses couvertes par ces régimes de retraite ou la générosité de la couverture pourraient diminuer avec les années.
Qui peut contribuer?
Toute personne qui gagne des revenus peut contribuer à un REER. Le montant des contributions variera selon le revenu. Certains experts sont cependant d'avis que le REER est moins avantageux pour les petits salariés. Si ces derniers ont de faibles économies, ils seront plus avantagés par le CELI, qui n'aura aucune incidence fiscale lors du retrait de cet argent à la retraite. Enfin, les personnes vivant en couple peuvent contribuer au REER de leur conjoint et profiter d'une déduction fiscale. Cette solution est particulièrement avantageuse lorsque l'écart entre les revenus est grand.Quand commencer à cotiser?
Qu'on ait 25, 30, 40 ans ou même plus, il n'est jamais trop tard pour ouvrir un compte REER et constituer ainsi un fonds qui nous servira à la retraite. Bien sûr, plus on est jeune, plus c'est avantageux. Avec le temps, notre épargne fructifiera et financera nos projets futurs. Tous les conseillers financiers ne cessent de le répéter: la formule gagnante consiste à amorcer les contributions très jeune et à investir dans notre REER de façon régulière et périodique.
Combien placer?
Pour 2008, la limite de cotisation annuelle est de 18 % du revenu gagné jusqu'à concurrence de 20 000 $. Ainsi, une travailleuse dont le revenu s'élevait à 60 000 $ en 2008 pourra verser jusqu'à 10 800 $ dans son REER. Toutefois, si elle participe au fonds de pension de son employeur, elle verra le montant maximal diminué par le «facteur d'équivalence» déterminé par l'Agence du revenu du Canada et inscrit sur son feuillet T4. Ainsi, pour connaître le montant qu'on peut mettre dans notre REER, on doit consulter l'avis de cotisation que nous a transmis l'Agence.
Si, au cours d'une année, on ne verse pas le montant maximal autorisé, ce n'est que partie remise. Ces «cotisations inutilisées» pourront être faites au cours des années subséquentes.
Quelle est la date limite de contribution?
À chaque année fiscale, on peut cotiser à notre REER dès le premier jour de l'année et jusqu'à 60 jours après la fin de l'année. À titre d'exemple, pour l'année d'imposition 2008, on peut cotiser du 1er janvier 2008 au 1er mars 2009 inclusivement.
Qu'est-ce que le RAP?
Les fonds qu'on accumule dans notre REER peuvent aussi servir à l'achat d'une première maison. C'est un sérieux coup de pouce pour les jeunes familles. On peut, au maximum, retirer 20 000 $ de notre REER à cette fin. On ne paiera pas d'impôt lors du retrait. Et on aura 15 ans pour rembourser cette somme.
Jusqu'à quand peut-on avoir un REER?
Nos placements peuvent rester dans le REER jusqu'au 31 décembre de l'année où on atteint 71 ans. Après cette date, le REER devient un FERR (fonds enregistré de revenu de retraite), duquel on doit retirer un montant annuel minimal qui s'ajoute à nos revenus imposables.
À lire: Dossier spécial REER des Affaires.com