Argent et consommation
Finances personnelles: des conseils selon son profil
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Mesdames, prenez vos affaires en main!, tel est le titre du livre que la planificatrice financière Lison Chèvrefils publiait en 2000 pour inciter les femmes à gérer leurs finances. Douze ans plus tard, l'auteure note une amélioration: «Les femmes comprennent l'importance de s'informer et elles font davantage l'effort de s'intéresser à leurs finances personnelles... même si elles n'aiment pas plus ça qu'avant! Ce n'est pas un terrain où on est spontanément à l'aise.» «Il y aura toujours des femmes très à leur affaire et d'autres qui ne s'y intéressent pas, constate de son côté Hélène Marquis, avocate et directrice régionale des Services consultatifs de gestion du patrimoine à la CIBC qui a adapté en français le best-seller américain Les Femmes et l'Argent, de Suze Orman. Mais les femmes sont davantage dans la gestion quotidienne de l'argent et pensent peut-être moins à le faire fructifier que les hommes.»
Pourtant, la réalité des femmes devrait les inciter à bien planifier. D'abord, parce qu'elles gagnent toujours moins que les hommes. En effet, selon l'Institut de la statistique du Québec, en 2010, le salaire hebdomadaire des femmes (653,09 $) ne représentait encore que 78 % de celui des hommes (836,66 $). Ensuite, parce qu'elles vivent plus longtemps: les femmes peuvent espérer vivre jusqu'à 87 ans, contre 84 ans pour les hommes. Et finalement parce que, lorsqu'elles laissent, comme certaines, leur emploi temporairement ou travaillent à temps partiel quand leurs enfants sont jeunes, elles contribuent moins longtemps au régime public de retraite et recevront donc des prestations inférieures à celles des hommes.
Alors, on commence où? En établissant d'abord nos priorités, puis en bâtissant un plan de match adapté à notre réalité. Voici des pistes, selon l'étape de vie où on est rendue.
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