Argent et consommation
Comment prendre de meilleures décisions financières
iStockphoto.com Photographe : iStockphoto.com
On souhaite faire le grand ménage dans ses finances personnelles? Sébastien St-Hilaire, conseiller en placement, nous parle des meilleures décisions financières à prendre.
Si ce n'est déjà fait, il faut prendre le temps de bien choisir un professionnel du placement et de la finance sur qui on peut compter pour analyser sa situation financière et obtenir des éclaircissements avant de faire ses choix. Mais attention! Ils ont tous des titres différents, et les responsabilités qui leur sont associées le sont tout autant.
On choisit son planificateur financier ou son conseiller en placement en lui posant plusieurs questions. Comment est-il rémunéré? Touche-t-il une commission sur la vente du produit qu'il offre? Quels sont ses honoraires? Y a-t-il des frais de résiliation pour annuler son contrat? Les outils de recherche du conseiller en placement permettent de prendre de bonnes décisions; quels sont les siens? Propose-t-il des produits provenant de sa compagnie ou est-il plus indépendant? Favorise-t-il un produit plus qu'un autre? Si oui, pourquoi?
La transparence et la communication sont essentielles pour maintenir une relation d'affaires saine et prospère à long terme. Il ne faut surtout pas se gêner pour poser toutes ses questions et établir la fréquence des suivis téléphoniques et rencontres désirés.
Payer ses dettes
Idéalement, on s'assure que l'amortissement de ses dettes à long terme, comme l'hypothèque de sa maison, sera terminé lorsqu'on ne recevra plus de salaire. On rembourse en priorité les dettes liées à la consommation, comme les cartes de crédit, marges et prêts personnels. Quant à savoir s'il vaut mieux épargner, on compare le taux d'intérêt calculé sur ce qu'on doit avec le taux de rendement attendu sur les épargnes. Si les intérêts sont nettement supérieurs, on rembourse d'abord ses dettes. Dans le cas contraire, il peut être avantageux d'épargner à l'intérieur d'un régime enregistré d'épargne-retraite (REER).
Choisir un conseiller financier
Si ce n'est déjà fait, il faut prendre le temps de bien choisir un professionnel du placement et de la finance sur qui on peut compter pour analyser sa situation financière et obtenir des éclaircissements avant de faire ses choix. Mais attention! Ils ont tous des titres différents, et les responsabilités qui leur sont associées le sont tout autant.
On choisit son planificateur financier ou son conseiller en placement en lui posant plusieurs questions. Comment est-il rémunéré? Touche-t-il une commission sur la vente du produit qu'il offre? Quels sont ses honoraires? Y a-t-il des frais de résiliation pour annuler son contrat? Les outils de recherche du conseiller en placement permettent de prendre de bonnes décisions; quels sont les siens? Propose-t-il des produits provenant de sa compagnie ou est-il plus indépendant? Favorise-t-il un produit plus qu'un autre? Si oui, pourquoi?
La transparence et la communication sont essentielles pour maintenir une relation d'affaires saine et prospère à long terme. Il ne faut surtout pas se gêner pour poser toutes ses questions et établir la fréquence des suivis téléphoniques et rencontres désirés.
Payer ses dettes
Idéalement, on s'assure que l'amortissement de ses dettes à long terme, comme l'hypothèque de sa maison, sera terminé lorsqu'on ne recevra plus de salaire. On rembourse en priorité les dettes liées à la consommation, comme les cartes de crédit, marges et prêts personnels. Quant à savoir s'il vaut mieux épargner, on compare le taux d'intérêt calculé sur ce qu'on doit avec le taux de rendement attendu sur les épargnes. Si les intérêts sont nettement supérieurs, on rembourse d'abord ses dettes. Dans le cas contraire, il peut être avantageux d'épargner à l'intérieur d'un régime enregistré d'épargne-retraite (REER).
Planifier sa retraite
Après avoir dressé un bilan financier et établi un budget mensuel avec un professionnel du placement et de la finance, on planifie sa retraite. Il n'est jamais trop tard pour y voir. Lors de la planification, on doit déterminer ses projets, tout en tenant compte de la fluctuation des marchés financiers, des taux d'intérêt et de l'inflation. Il faut aussi calculer les revenus qui seront nécessaires pour payer ses dépenses courantes, et évaluer sa capacité d'accumuler un capital et d'en augmenter la valeur. Bref, on se demande quel est son niveau de vie actuel et quel est celui qu'on projette pour sa retraite. Il sera ainsi plus facile de déterminer le degré de risque qu'on doit prendre dans ses placements et le montant d'épargne qu'on devra accumuler pour jouir du niveau de vie espéré.
Pour évaluer les revenus dont on aura besoin à la retraite, on estime le revenu annuel moyen de ses trois meilleures années de travail et on applique la règle du 70%. Ensuite, on établit ses sources de revenus en provenance des régimes de retraite publics et privés ainsi que son niveau d'épargne personnel. Une bonne planification de la retraite nécessite l'accompagnement d'un ou de plusieurs professionnels de la finance, du placement, de la fiscalité et de la sécurité financière (assurances).
Mettre ses papiers à jour
On fait en sorte d'avoir un testament et un mandat en cas d'inaptitude à jour. Rédiger un testament est indispensable pour s'assurer qu'après sa mort, ses actifs seront transmis à qui on veut vraiment, sans complications juridiques ni conflits. Qu'il soit notarié ou signé devant deux témoins majeurs, l'important est que les proches sachent où il est rangé ou qu'ils connaissent le nom du notaire qui l'a authentifié. Si l'actif est imposant, il est possible de se tourner vers une fiducie testamentaire, qui permet un contrôle de la gestion et de la distribution ultérieure des biens. Elle pourra ainsi verser une rente aux enfants et payer leurs frais de scolarité.
Évaluer ses besoins en assurances
Si ce n'est déjà fait, on fait réévaluer ses assurances pour savoir si elles concordent toujours avec sa situation actuelle, en tenant compte des quatre points mentionnés ci-dessus. Si on désire laisser un héritage substantiel à ses proches, l'achat d'une assurance vie avant 60 ans peut être bénéfique. Après cet âge, les primes sont beaucoup plus coûteuses.
La version originale de cet article a été publiée sur vitamagazine.ca