Argent et consommation
Comment mieux gérer ses dépenses virtuelles
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L’histoire se répète. On a encore oublié d’annuler notre abonnement à la dernière plateforme en vogue après une période d’essai. Comment reprendre le contrôle de nos dépenses en ligne?
Abonnements virtuels
Les abonnements virtuels, qui ne s’élèvent bien souvent qu’à 9,99 $ par mois, siphonnent notre argent de façon insidieuse. «Magasiner en ligne demande plus de vigilance, car de plus en plus d’entreprises prélèvent les montants convenus directement de la carte de crédit. La plupart des services auxquels on s’abonne finissent donc par être oubliés ou sous-utilisés», observe Josiane Fréchette, avocate et conseillère juridique et budgétaire pour Option Consommateurs.
Bilan
Tous les six mois, on fait un bilan de notre consommation en dressant une liste de tous les accès en vigueur. Une fois les produits superflus écartés, on se ménage des rappels, au calendrier, des dates des prochains prélèvements automatiques, afin de prévenir les oublis. Les plus distraits peuvent aussi demander de recevoir une notification par courriel ou par texto chaque fois que le commerçant s’apprête à récolter son dû.
Marketing web
Le marketing web carbure à la gratification instantanée. Les annonces attisent l’intérêt des internautes grâce à la promesse d’un large éventail de produits offerts et de rabais alléchants sur le forfait annuel. Selon Josiane Fréchette, «on est plus enclin à conclure des transactions dans le confort de chez soi. Pour éviter les achats impulsifs, on peut se donner le temps d’évaluer nos besoins réels et revenir à la commande plus tard. A quelle fréquence le produit sera-t-il vraiment utilisé? Est-ce possible de se désister en tout temps si l’abonnement ne nous convient plus?»
Achat local
Il est possible d’épargner en encourageant les boutiques basées au Québec. «C’est plus facile de retourner un produit défectueux et d’éviter les frais de douanes lorsqu’une compagnie a pignon sur rue. On peut s’assurer de l’existence physique d’une entreprise en recherchant son adresse postale ou en consultant les commentaires d’autres clients», suggère Charles Tanguay, porte-parole de l’Office québécois de la protection du consommateur. Qu’on dépense à l’étranger ou non, celui-ci indique que la carte de crédit demeure le meilleur moyen de se faire rembourser, car tous les achats par carte de débit sont fermes.
Un bon truc
Pour les achats essentiels ou pour se gâter, il existe toujours les infolettres, les courriels promotionnels et les moteurs de recherche qui se révèlent des mines d’or de petits prix.