Argent et consommation
Cinq trucs pour épargner... qui marchent vraiment!
Sans budget, point de salut! Ça fait des années que les experts expliquent que la seule façon de garder la tête hors de l'eau est de connaître ses revenus et de contrôler ses dépenses afin de pouvoir épargner. Plus facile à dire qu'à faire? Il existe pourtant des trucs pouvant nous aider à mettre de l'argent de côté. Mais attention, il faut les appliquer toute l'année.
Couper dans la plus grosse dépense: l'impôt
«Chaque année, le fisc récupère jusqu'à 48 % de nos revenus bruts, remarque Mathieu Tremblay, conseiller à la Caisse populaire Desjardins de l'Ouest de Laval. Par conséquent, une bonne façon d'économiser est de réduire au maximum l'impôt payé.» Prendre le temps de discuter avec un planificateur financier ou un fiscaliste peut donc s'avérer très rentable. Voici d'ailleurs deux stratégies incontournables:
1. Contributions au REER: Elles nous permettent de recevoir un remboursement d'impôt et de reporter l'impôt à plus tard.
2. CELI: C'est un nouvel abri fiscal qui nous permet d'accumuler jusqu'à 5000 $ par année à l'abri de l'impôt. Un plus: les revenus sur les placements et les retraits du régime ne sont pas imposables.
Se débarrasser des mauvaises dettes
Les frais payés en intérêts dans une année peuvent être extrêmement élevés. Gérer nos dettes est donc un bon moyen d'économiser. «Il faut se débarrasser des emprunts ayant des taux d'intérêt élevés, comme les cartes de crédit, les marges de crédit et les prêts personnels, dit M. Tremblay. On doit les rembourser en s'attaquant d'abord à ceux qui sont les plus coûteux.»
On pourrait, par exemple, demander une carte de crédit à taux réduit à notre institution financière. Ainsi, pour 50 $ par an, il est possible de profiter d'un taux annuel de 9,9 %. On y transférera les soldes de cartes ayant des taux de 15 % à 20 %. On paiera ainsi moins d'intérêt et on pourra rembourser nos dettes plus rapidement.Renoncer à courir les magasins
Si on n'y met presque jamais le nez, on ne dépensera pas. Bien sûr, ça ne signifie pas qu'on doive boycotter les boutiques. Toutefois, on devrait éviter de flâner dans les centres commerciaux ou de faire du lèche-vitrine car, le plus souvent, on achète sur un coup de tête. Une chose qu'on veut éviter!
Être un acheteur averti
On dépensera moins si on achète un article dont on a besoin lorsqu'il est en promotion. On peut économiser ainsi jusqu'à 75 % du prix courant. Le truc? Consulter régulièrement les catalogues, les circulaires, les petites annonces dans les journaux, etc. «Chose intéressante à savoir: si le prix de l'article en magasin est supérieur à celui annoncé dans la promotion, le commerçant est forcé de nous accorder l'article au plus bas prix, en plus de devoir nous offrir une indemnité de 10 $. Ainsi, si le prix de l'article est inférieur à 10 $, on nous remettra celui-ci gratuitement. Cette obligation provient de la Politique d'exactitude des prix établie par l'Office de la protection du consommateur», explique Mélanie Rioux, consultante budgétaire de l'Association coopérative d'économie familiale (ACEF) Rive-Sud de Québec.
Économiser l'énergie
Environ 60 % des dépenses énergétiques des maisons sont consacrées au chauffage. Cela peut facilement représenter plus de 1000 $ par an pour une résidence moyenne. Une meilleure isolation et un système de chauffage mieux entretenu peuvent donc être très avantageux. L'Agence d'efficacité énergétique a mis sur pied trois programmes qui accordent des subventions aux ménages désirant réduire leurs coûts de chauffage. Le premier, Rénoclimat, consent aux propriétaires d'une maison unifamiliale, d'un jumelé ou d'une maison en rangée une subvention pour des conseils et des travaux. Le deuxième, Novoclimat, vise les acheteurs de maison neuve; son objectif est de les encourager à équiper cette maison de manière à obtenir l'agrément Novoclimat. Le troisième, Éconologis, est dédié aux ménages à faible revenu; les conseils et les améliorations leur sont offerts gratuitement. «Le programme Éconologis est supervisé par les ACEF du Québec», mentionne Mme Rioux.
À lire: Dossier spécial REER des Affaires.com
Couper dans la plus grosse dépense: l'impôt
«Chaque année, le fisc récupère jusqu'à 48 % de nos revenus bruts, remarque Mathieu Tremblay, conseiller à la Caisse populaire Desjardins de l'Ouest de Laval. Par conséquent, une bonne façon d'économiser est de réduire au maximum l'impôt payé.» Prendre le temps de discuter avec un planificateur financier ou un fiscaliste peut donc s'avérer très rentable. Voici d'ailleurs deux stratégies incontournables:
1. Contributions au REER: Elles nous permettent de recevoir un remboursement d'impôt et de reporter l'impôt à plus tard.
2. CELI: C'est un nouvel abri fiscal qui nous permet d'accumuler jusqu'à 5000 $ par année à l'abri de l'impôt. Un plus: les revenus sur les placements et les retraits du régime ne sont pas imposables.
Se débarrasser des mauvaises dettes
Les frais payés en intérêts dans une année peuvent être extrêmement élevés. Gérer nos dettes est donc un bon moyen d'économiser. «Il faut se débarrasser des emprunts ayant des taux d'intérêt élevés, comme les cartes de crédit, les marges de crédit et les prêts personnels, dit M. Tremblay. On doit les rembourser en s'attaquant d'abord à ceux qui sont les plus coûteux.»
On pourrait, par exemple, demander une carte de crédit à taux réduit à notre institution financière. Ainsi, pour 50 $ par an, il est possible de profiter d'un taux annuel de 9,9 %. On y transférera les soldes de cartes ayant des taux de 15 % à 20 %. On paiera ainsi moins d'intérêt et on pourra rembourser nos dettes plus rapidement.Renoncer à courir les magasins
Si on n'y met presque jamais le nez, on ne dépensera pas. Bien sûr, ça ne signifie pas qu'on doive boycotter les boutiques. Toutefois, on devrait éviter de flâner dans les centres commerciaux ou de faire du lèche-vitrine car, le plus souvent, on achète sur un coup de tête. Une chose qu'on veut éviter!
Être un acheteur averti
On dépensera moins si on achète un article dont on a besoin lorsqu'il est en promotion. On peut économiser ainsi jusqu'à 75 % du prix courant. Le truc? Consulter régulièrement les catalogues, les circulaires, les petites annonces dans les journaux, etc. «Chose intéressante à savoir: si le prix de l'article en magasin est supérieur à celui annoncé dans la promotion, le commerçant est forcé de nous accorder l'article au plus bas prix, en plus de devoir nous offrir une indemnité de 10 $. Ainsi, si le prix de l'article est inférieur à 10 $, on nous remettra celui-ci gratuitement. Cette obligation provient de la Politique d'exactitude des prix établie par l'Office de la protection du consommateur», explique Mélanie Rioux, consultante budgétaire de l'Association coopérative d'économie familiale (ACEF) Rive-Sud de Québec.
Économiser l'énergie
Environ 60 % des dépenses énergétiques des maisons sont consacrées au chauffage. Cela peut facilement représenter plus de 1000 $ par an pour une résidence moyenne. Une meilleure isolation et un système de chauffage mieux entretenu peuvent donc être très avantageux. L'Agence d'efficacité énergétique a mis sur pied trois programmes qui accordent des subventions aux ménages désirant réduire leurs coûts de chauffage. Le premier, Rénoclimat, consent aux propriétaires d'une maison unifamiliale, d'un jumelé ou d'une maison en rangée une subvention pour des conseils et des travaux. Le deuxième, Novoclimat, vise les acheteurs de maison neuve; son objectif est de les encourager à équiper cette maison de manière à obtenir l'agrément Novoclimat. Le troisième, Éconologis, est dédié aux ménages à faible revenu; les conseils et les améliorations leur sont offerts gratuitement. «Le programme Éconologis est supervisé par les ACEF du Québec», mentionne Mme Rioux.
À lire: Dossier spécial REER des Affaires.com