Argent et consommation
Astuces pour réduire l’emballage alimentaire
- Les portions individuelles. Exemple: les petits pots de yogourt ou de poudings entourés de carton, les fromages, biscuits et mini-carottes en formats collations.
- Les fruits et légumes ou les viandes et poissons déposés dans des barquettes de styromousse et recouverts de pellicule plastique.
- Les bouteilles de sodas, de jus ou d'eau retenues ensemble par des attaches en plastique ou dans un emballage plastifié.
- Les tubes de dentifrice présentés dans des boites de carton.
- Les bouteilles de gel-douche pour chaque membre de la famille.
- Les repas préparés (congelés ou frais) dont le contenant n'est pas réutilisable ou recyclable.
- Les produits de boulangerie emballés en portions individuelles et, souvent dans des contenants non recyclables.
- Les emballages de sachets de sucre ou de sel, les minis «carrés» de confiture ou de beurre d'arachide.
- Les serviettes de table et ustensiles à usage unique.
- Les lingettes et éponges imbibées de produits chimiques à usage unique.
- Les «capsules» de savons pour lave-vaisselle.
- Les produits dont l'emballage comporte un «code 6» (non recyclables).
Les achats à privilégier
- Les grands formats (de yogourt, de fromages, de craquelins, etc.) qu'on transfèrera dans des contenants réutilisables pour les lunchs.
- Les fruits et légumes entiers (non prédécoupés) et non emballés.
- Les produits en vrac (tant le café que les muffins, les noix et les bonbons).
- Les viandes, fromages et poissons «à la découpe» directement au comptoir.
- Les contenants de verre (qui peuvent être réutilisés et qui se recyclent mieux).
- Les produits de lessive en formules «concentrées».
- Les produits locaux (qui ont souvent un emballage beaucoup moins élaboré puisque nécessitant moins de protection pour leur transport).
- Les produits dont l'emballage est composé de matières recyclées.
- Les bouteilles d'eau de grands formats pour les partager entre plusieurs personnes.
- Les recharges de savon, de produits nettoyants et même de maquillage. (Certains commerces offrent même la possibilité d'apporter nos vieux contenants et d'acheter ce genre de produits en vrac.)
Il n'y a pas que le choix des achats qui peut réduire la quantité de déchets d'emballage. Quelques petits gestes à poser:
- On évite les petits sacs jetables pour transporter les légumes. Un melon, un concombre ou une courge survivront très bien à l'air libre dans notre panier. Si on tient tout de même à ces sacs, les rapporter à l'épicerie lors de nos prochains achats.
- On utilise des sacs écolos pour nos fruits et légumes plus fragiles. L'épicerie Métro en a mis sur le marché et il y a fort à parier que d'autres commerces suivront cet exemple.
- On demande à son boucher ou à son poissonnier de ne pas utiliser de styromousse pour emballer nos produits. On lui propose de prendre du papier brun, par exemple.
- On cuisine! Que ce soit pour les repas à la maison ou pour les lunchs, le fait de préparer un plus grand nombre de repas à la maison évite la tentation des prêts-à-manger à l'épicerie.
- On boycotte le plus possible les entreprises qui proposent leurs produits dans un surplus d'emballage. La baisse de profits pourra les faire réfléchir à des solutions plus environnementales!
- On laisse toujours quelques sacs réutilisables dans la voiture, dans le sac à main ou près de la porte d'entrée afin de penser à les utiliser lors de nos courses.
- On refuse qu'on utilise des sacs plastiques supplémentaires pour emballer notre viande, une fois à la caisse.
Difficile de changer?
Il peut sembler ardu de renoncer le plus possible au suremballage. Tout le monde est pressé et faire des choix plus écolos peut paraitre vraiment compliqué. Pourtant, si on y parvient, non seulement la planète nous remerciera, mais notre portefeuille aussi! En évitant les emballages, il est possible d'économiser jusqu'à 20 % de la valeur du produit. De plus, renoncer à plusieurs emballages risque de nous porter vers des choix plus santé. On est donc gagnantes sur toute la ligne! Bonne épicerie!