Argent et consommation
7 trucs pour réduire le gaspillage alimentaire
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1. Planifier les repas
«La réduction du gaspillage alimentaire débute par une bonne planification de ses menus», affirme Sophie Savoie, chargée de projets pour le Conseil régional de l'environnement de Laval. Pour ce faire, on s'assure d'utiliser un maximum d'aliments que l'on a déjà sous la main. On dresse ensuite une liste des aliments manquants.
2. Acheter en fonction de nos besoins
«Au moment des achats, on respecte notre liste d'épicerie et on évite de tomber dans le piège des trop grands formats, même lorsque les prix sont alléchants», indique Sophie Savoie.
3. Conserver judicieusement ses aliments
«Une des clés de l'antigaspillage est de connaître la durée de conservation des aliments», affirme Jade Bégin-Desplantie, nutritionniste pour le Groupe Promo-Santé Laval. Le thermoguide du MAPAQ s'avère un excellent outil de référence.
Au frigo: on place les aliments les plus périssables au centre, les fruits et les légumes dans les tiroirs du bas et, dans la porte, les sauces et les condiments.
Au congélateur: des produits frais aux restes de repas, presque tout se congèle. Afin d'adopter la bonne technique, on se réfère au guide de congélation des fruits et des légumes.
Au garde-manger: on entrepose les aliments dans des contenants hermétiques qui préserveront la fraîcheur et la saveur.
4. Effectuer une rotation des aliments
Selon Mme Savoie, autant au frigo, au congélo qu'au garde-manger, le premier aliment entré est celui que l'on utilise en premier.
5. Cuisiner des recettes «vide-frigo»
«Lorsqu'on se retrouve avec plusieurs aliments défraîchis, on en profite pour cuisiner des recettes "vide-frigo". Ou encore on transforme les restants de la veille en une nouvelle recette pour le lunch du lendemain», conseille Mme Bégin-Desplantie.
6. Cuisiner les aliments dans leur totalité
«Aucune partie d'aliment ne mérite d'être négligée! On introduit les feuilles ou les fanes dans des potages et on fait des bouillons avec les retailles de légumes ou les carcasses de viande, par exemple», propose la nutritionniste.
7. Composter les déchets organiques
Finalement, on composte les résidus de table qui ne sont plus consommables. «En plus de poser un geste pour aider à la gestion des déchets, on améliore la qualité du sol de notre jardin», explique Sophie Savoie.
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