Argent et consommation
4 trucs pour recevoir à Noël sans trop dépenser
Photographe : Photo de freestocks sur Unsplash
En cette période d'inflation, découvrez comment profiter des fêtes sans se ruiner.
La période des fêtes est synonyme de partage et de réunion. Mais qui dit réunion dit, souvent, beaucoup de sous. Voici donc quelques trucs qui pourront vous aider. Néanmoins, n'oubliez pas, le plus important, c’est le temps passé avec vos proches. Évitez d’en faire trop: la simplicité est la clé. De toute façon, on se souvient plus des beaux moments que du repas! Et si la tradition ne convient plus... on la change, on l’adapte et on en crée une nouvelle, la nôtre!
1. Planifier sa liste de courses et bien s’organiser
La première chose à faire pour économiser, c’est de prendre le temps de planifier son menu et d’allouer un budget à celui-ci.
Dresser la liste exhaustive de ce qu’on veut cuisiner et des ingrédients qu’on a besoin d’acheter permettra de cibler les bons rabais et de se procurer ces aliments au meilleur prix d’ici à la réception. Dans le temps des fêtes, les aubaines se font plutôt rares. Cette étape permet aussi de constater si le projet est réaliste, tant pour la charge de travail que financièrement.
La cuisine maison, c’est évidemment une façon assez directe d’épargner si on compare au prix du prêt-à-manger. Mais c’est du travail. À trois semaines de Noël, c’est le bon moment pour commencer la préparation des recettes et remplir le congélateur au fur et à mesure. Assurez-vous d’ailleurs d’avoir de la place au préalable. Les pâtés et tourtières, les tartes, la pâte à biscuits, les quiches et les boulettes s’y prêtent d’ailleurs très bien.
2. Miser sur des protéines et des aliments abordables et accessibles
- Une coupe de tous les jours, ça a sa place sur la table de Noël. Ne boudez pas les cuisses de poulet, le rôti de bœuf et la viande hachée!
- La viande est chère? Allongez votre dollar alimentaire en donnant de la place aux accompagnements ou en préparant une entrée végétarienne nourrissante. Pourquoi pas un potage aux légumes de saison agrémenté de haricots blancs? Ni vu ni connu!
- N’hésitez pas à mettre de l’avant les légumes racines. Ils sont polyvalents, économiques et accompagnent merveilleusement la plupart des protéines. Et si la laitue est hors de prix... optez pour d’autres verdures (épinards, roquette, mélange printanier, chou frisé, etc.).
3. Adapter son menu de Noël aux rabais de la semaine
S’il y a une chose qui peut changer notre expérience en cuisine et le total de nos factures à l’épicerie, c’est de réaliser qu’une recette, c’est un peu comme une dictée trouée: c’est un canevas de base. On garde son essence, mais on peut user de créativité pour faire des substitutions quand un ingrédient ne nous convient pas, qu’on parle de la coupe de viande, du légume d’accompagnement ou même du féculent.
4. Organiser un potluck ou un buffet de Noël
On le sait, l’épicerie coûte cher... et recevoir aussi! Les repas-partage, communément appelés potlucks, sont à la mode depuis un moment et c’est une bonne chose pour réduire tant la charge de travail que la charge financière des hôtes. Chacun apporte un élément du repas, c’est simple, c’est varié. Mais attention, on ne veut pas que ça rime avec gaspillage!
Choisissez le menu et assignez un plat à chacun. On se préserve ainsi des doublons et le menu sera cohérent et complet. On essaie toutefois de penser à la réalité de la personne. Ceux qui n’ont pas le temps de cuisiner peuvent se charger d’apporter le pain, le fromage, les charcuteries ou les crudités.