Argent et consommation

3 pièges financiers à éviter

3 pièges financiers à éviter

  Photographe : Getty Images

Malgré nos grandes avancées professionnelles et économiques des dernières décennies, la santé financière des femmes est toujours aussi fragile. Une fragilité que la crise de la COVID-19 menace de transformer en précarité pour plusieurs. Voici quelques pièges à éviter.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
1. Faire des achats impulsifs

«Même si les boutiques étaient fermées pendant le confinement, j’ai réalisé après coup que j’avais dépensé plus qu’à mon habitude», reconnaît Julie*, 40 ans.

Sophie Desautels explique que les achats impulsifs en ligne sont plus accessibles que jamais, d’une part, parce que les entreprises, qui ont souffert de la crise, nous bombardent de rabais et de promotions par infolettres pour nous inciter à dépenser; d’autre part, parce que le paiement en ligne est devenu ultrasimple, que ce soit grâce à PayPal, à une carte de crédit enregistrée dans notre téléphone intelligent ou encore dans le compte de nos boutiques préférées.

«On recommande en tout temps d’éviter de faire des achats impulsifs, et c’est encore plus vrai dans des conditions économiques incertaines comme en ce moment», soutient la syndique autorisée en insolvabilité.

 

2. Oublier de prévoir certaines dépenses

En temps «normal», nombreuses sont celles qui oublient de rentrer dans leur budget les petites dépenses, comme leur café du matin et les lunchs pris sur le pouce. Une fois additionnées, celles-ci peuvent cependant représenter une dépense annuelle relativement importante.

«Je suis tellement contente: depuis que je télétravaille, je ne dépense presque plus pour l’essence», lance Ariane*, 37 ans. Sophie Desautels nous prévient: «En ce moment, il ne faut surtout pas oublier de prévoir les dépenses qui reviendront avec la reprise des activités normales, que ce soit l’essence, les voyages ou les paiements d’hypothèque et de voiture pour celles qui les ont repoussés.»

 

3. Se surendetter

«Quand la boutique où je travaille a fermé, j’étais chanceuse de recevoir encore mon salaire de base, mais je n’avais plus de commissions. Ce n’était pas assez pour payer mes dépenses courantes et rembourser mes dettes», avoue Juliette*, 26 ans, qui a pensé au crédit rapide pour se sortir la tête de l’eau.

«C’est un piège, parce que les taux d’intérêt sont très élevés», rappelle Sophie Desautels. Elle conseille à celles qui ont de la difficulté à effectuer les paiements minimums sur leurs cartes de crédit ou qui envisagent de recourir au crédit rapide de rencontrer un syndic. «Il y a souvent d’autres solutions que la faillite», précise-t-elle. 

* Note: Les prénoms ont été changés pour conserver l’anonymat.

 

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