0-5 ans
Difficile de dormir ailleurs qu'à la maison
Durant le temps des fêtes, les routines sont chamboulées et l'heure du dodo aussi, guide pour arriver à bien dormir ailleurs quand même!
Tout changement à la routine peut perturber les habitudes de sommeil de notre enfant, à plus forte raison les réceptions des fêtes. À cela s'ajoute que si certains enfants s'endorment n'importe où, d'autres y parviennent difficilement. Voici des précautions à prendre pour aider notre enfant à dormir chez grand-maman ou chez tante Josée.• On apporte sa doudou ou son toutou préféré. Cela lui permettra de se sentir plus en confiance et donc de moins résister au sommeil.
• Si possible, on le couche dans une pièce accueillante et éloignée du bruit.
• On peut aussi recréer son rituel du coucher habituel: histoire, musique, etc.
• S'il est craintif, on peut le bercer ou rester avec lui jusqu'à ce qu'il s'endorme. Il comprendra très bien qu'il s'agit là d'une permission spéciale.
• Il est préférable de limiter le nombre de personnes qui l'accompagneront au moment du coucher. «Pour s'endormir, l'enfant a besoin de repères, explique Carole Morache, enseignante en techniques d'éducation à l'enfance au Collège Montmorency, à Laval. Ce sont ses parents ou toute autre personne qu'il connaît bien qui peuvent les lui apporter. Pas une tante qu'il voit une fois par année.»
• Enfin, autant que possible, on respecte son heure habituelle de coucher et on le met au lit dès qu'il manifeste les premiers signes de sommeil (se frotter les yeux, être dans la lune, yeux larmoyants, pleurnicher, selon l'enfant). Il ne faut pas tarder: la période favorable à l'endormissement dure environ 10 minutes. Si on la rate, mieux vaut attendre et coucher l'enfant lors de la prochaine période d'endormissement, soit une heure et quart plus tard (c'est le délai entre chacune). Même chose s'il combat le sommeil. «Rien ne sert de s'entêter à vouloir faire dormir un enfant en crise, croit Carole Morache. On se réessaie plus tard.»