Ce soir, les enfants cuisinent!

Comment encourager nos enfants à prendre les choses en main dans la cuisine? Voici quelques trucs qui nous permettront de nous faire aider par nos enfants tout en les amusant!

Une fois par semaine, on donne le choix du menu à chaque enfant de la famille et on les implique dans la préparation du repas. Ils adoreront être responsables de la famille!

Encourager un jeune chef

1. On l'engage!
Voici une règle plutôt simple. Il doit y avoir des représentants de chacun des quatre groupes alimentaires: fruits et légumes, viandes et substituts et produits céréaliers à grains entiers. Si au souper on boit habituellement du lait, pas de souci pour les produits laitiers.

On sera agréablement surpris par les talents culinaires de notre enfant. Selon l'âge auquel on commence à lui laisser de la latitude dans la cuisine, il saura adapter «ses recettes» à ses connaissances. Ainsi pour débuter, son premier souper pourrait se composer de craquelins (de grains entiers), de fromage en grains, de cretons et de tranches de concombres, mais le tout présenté artistiquement sous forme de bouchées! Et la première règle serait respectée, soit la présence des quatre groupes d'aliments...

Puis, éventuellement, il pourrait être en mesure de faire cuire un œuf, de préparer un sandwich grillé au fromage ou encore, de préparer des crêpes de A à Z: faire le mélange de farine, graines de lin comprises, y casser les œufs, ajouter le lait et les cuire sans les brûler, sans se brûler!

2. On lui facilite la tâche
Des fruits et des légumes surgelés, de la laitue déjà lavée, des mélanges de salade prête à manger, des carottes en juliennes ou des poireaux déjà lavés et coupés l'aideront à les inclure dans son menu: pas besoin de les nettoyer, ni de les couper. Des légumineuses en conserve ou des tortellinis surgelés lui donneront aussi de l'inspiration.

3. On le met au défi
Après avoir expérimenté quelques recettes de base (sandwich aux œufs, pizza sur pita, macaroni au fromage, salade César au poulet, soupe poulet et nouilles, etc.), il pourrait vouloir s'attaquer à la cuisine internationale. Des pois chiches, du lait de coco, du riz basmati, du cari, des tomates en conserve: voilà quelques ingrédients à mettre à sa disposition pour qu'il puisse essayer une recette à l'indienne.

Des haricots noirs, des tortillas, de la salsa, du fromage râpé et le souper pourrait être mexicain!

4. S'il les prépare, il risque de les aimer
Notre enfant n'est pas amateur de légumes? Seules les carottes et la laitue l'intéressent? On l'implique dans l'achat des fruits et des légumes. Il pourra faire quelques découvertes et sera sûrement plus porté à les cuisiner.

5. On joue au sous-chef
Même s'il nous demande de l'aide en cuisine, on réprime notre envie de «prendre le contrôle» et l'on joue le rôle du sous-chef: c'est lui qui nous dira quoi faire. Toutefois, il peut y avoir certaines tâches qui exigent notre présence telles que l'utilisation d'un couteau de chef, d'un robot culinaire ou du four de la cuisinière ou même du four micro-ondes.

6. On le laisse expérimenter
Barbara Coloroso, auteur d'un ouvrage traitant de l'art d'élever les enfants, a écrit: «Apprenez-leur comment penser et non quoi penser.» Phrase qui s'applique très bien au fait de vouloir impliquer son enfant dans la cuisine. Le but est de faire en sorte que cet exercice de longue haleine l'aidera à apprendre comment gérer une cuisine plutôt que de simplement maîtriser quelques recettes.

Alors, il ne faut pas perdre de vue que les erreurs qu'il pourrait commettre sont autant de façons d'apprendre. Après tout, un bol de céréales pour le souper n'est pas si dramatique!

On garde en tête que certaines semaines seront plus faciles que d'autres, mais que dans tout ce processus, on en apprend autant que notre enfant à propos de la cuisine, de la nutrition et de nous-mêmes!