Partys et évènements
9 sujets à ne pas aborder à table durant les fêtes
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Pour que le repas se déroule dans la joie, sans tension (ni trouble de digestion!), on évite certains sujets. Une spécialiste nous conseille sur l’art d’entretenir la conversation et d’éviter les malaises.
Spécialiste de l'étiquette et auteure de Quoi dire, comment faire et quand?, Julie Blais Comeau divise les sujets à éviter à table en deux catégories, qui forment deux acrostiches:
P.A.R.C.S.: les sujets glissants
La Politique, l'Argent, la Religion, la diversité Culturelle et le Sport: des sujets infiniment intéressants, mais sur lesquels on ne s'entend pas toujours. On ne les évite pas systématiquement, mais on garde en tête que les divergences d'opinions politiques ou religieuses, tout comme les rivalités sportives, peuvent, dans certaines familles, déclencher de véritables tsunamis!
D.I.N.E.: les sujets inappropriés
Les sujets Dégueulasses (les bobos de grand-papa), les Insultes (l'éternel «picossage» entre frères et sœurs), le Négatif (les erreurs passées, les souvenirs douloureux) et tout ce qui est Émotif (le célibat de notre nièce, par exemple) ne constituent en rien des pistes de conversations agréables. Ces sujets, il vaudrait mieux les éviter!
Malaise à l'horizon?
Traditionnellement, c'est aux hôtes que revient la responsabilité d'animer la conversation à table et de calmer le jeu au besoin. Pour stimuler les échanges agréables, ces derniers pourraient prévoir quelques idées de conversations ou encore, un petit jeu de questions. Tout le monde pourrait être invité, par exemple, à raconter un bon coup réalisé au courant de l'année ou à piger, à tour de rôle, une question amusante dans un panier: «Quel est le meilleur film que tu as vu cette année?» ou: «À quelle personnalité publique décernerais-tu un prix citron cette année?»
Si une conversation nous déplaît ou tourne au débat enflammé, Julie Blais Comeau propose de se mettre d'accord sur le fait d'être en désaccord. «En acceptant d'avoir des divergences d'opinions et une vision personnelle de l'affaire, on demeure respectueux des autres et on ouvre la porte à un changement de sujet.» On peut aussi se retirer de table un instant. On va à la salle de bains, on se rafraîchit les mains, histoire de respirer un peu. La conversation aura peut-être dévié entre-temps.
Au début du repas, idéalement, on évitera de s'asseoir en face de la personne qui nous met systématiquement les nerfs en boule!
Le téléphone à table? Pourquoi pas?
Si les gens débarquent à la fête et prennent place à table avec leur téléphone, Julie Blais Comeau propose de les déposer (les téléphones, pas les gens!) dans un panier au centre de la table. L'idée est plutôt futée: ceux et celles qui iront chercher leur téléphone au cours du repas, même si ce n'est que pour 5 secondes, feront partie de l'équipe de la vaisselle! Voilà qui devrait en dissuader quelques-uns.
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