Soins beauté
12 résolutions pour une routine beauté responsable
Photographe : Adobe Stock
On veut faire des choix plus responsables, mais on ne sait pas par où commencer? Ces 12 résolutions nous aideront à repenser notre routine beauté.
De l’écologie à l’origine des ingrédients en passant par les tests sur les animaux, il y a plusieurs facteurs à considérer lorsqu’on veut faire des choix responsables lors de l’achat de produits. On peut vite se sentir dépassée! La simple intention de recycler un article peut devenir un casse-tête.
«Nous avons effectué un sondage à l’échelle globale dont les résultats montrent que même si 81% des gens aimeraient faire des choix plus durables, moins de 6% d’entre eux ont agi concrètement pour protéger la planète au quotidien», révèle Valérie Gagnon, gestionnaire des communications chez Garnier.
Alors, par où commencer? De plus en plus de marques adoptent une façon de faire moins dommageable pour l’environnement, que ce soit dans leurs processus de fabrication, leurs emballages ou leurs choix d’ingrédients. Certaines élaborent des stratégies pour utiliser moins d’eau ou être carboneutres, tandis que d’autres se concentrent sur la production locale ou le fait de redonner à la communauté. Tous ont un rôle à jouer, y compris le consommateur.
«On ne peut pas simplement claquer des doigts et tout changer, met en contexte Laura Shartun, acheteuse de catégorie à The Detox Market. Mais si l’on opère tous de petits changements, cela peut quand même faire une différence.»
Voici des pistes qui nous aideront à effectuer un pas dans la bonne direction.
1. Magasiner local
Privilégier les marques québécoises et canadiennes réduit les effets polluants engendrés par le transport des ingrédients et des produits et, ce faisant, on encourage l’économie locale. On a la chance d’être bien servies en matière de produits de soins et de maquillage conçus et fabriqués ici!
ON AIME: La crème radiance-GLOW de Reversa, 60$ chez Pharmaprix
2. N’acheter que l’essentiel
«On se fait bombarder de promotions alléchantes, et il serait facile de remplir notre salle de bains de produits dont on n’a pas nécessairement besoin», fait remarquer Laura Shartun. Prendre le temps de réfléchir avant d’acheter une énième crème hydratante ou un nouveau baume à lèvres aidera à réduire notre consommation générale (et la pollution liée aux emballages et au transport). Et en prime, on économisera.
3. Éviter les produits à usage unique
Lingettes démaquillantes, disques de coton, timbres de tous genres et masques en feuille: les produits qu’on jette après une seule utilisation s’accumulent et finissent, pour la plupart, dans nos dépotoirs. Si l’on a l’habitude d’employer des lingettes démaquillantes, on les troque contre une version biodégradable et on les réserve pour les voyages.
On trouve aussi de plus en plus de tampons démaquillants qu’on peut laver à la machine. «Il y a tant de petits changements qu’on peut faire! La clé est d’en trouver qui s’intègrent facilement dans notre quotidien pour s’assurer d’être constantes», dit Valérie Gagnon.
4. Se procurer les grands formats de nos produits préférés
Pour les essentiels de notre routine qu’on rachète à répétition, pourquoi ne pas opter pour de grands formats? À long terme, on réduit la quantité d’emballages nécessaires et la pollution liée à leur transport.
ON AIME: Le nettoyant hydratant en format de 562 ml de CeraVe, 20,99 $ chez Pharmaprix
5. Encourager les marques qui font des choix plus écologiques et éthiques
Si certaines marques créent des produits en petite quantité, ou même sur demande, d’autres revoient leurs processus en usine. «Par exemple, Garnier a économisé 3670 tonnes de plastique vierge en 2019, en privilégiant le plastique recyclé pour ses emballages», affirme Valérie Gagnon. La marque a aussi réduit sa consommation en eau et ses émissions en dioxyde de carbone.
D’autres entreprises engagées versent une partie de leurs profits à certains organismes. Par exemple, Caudalie remet 1% de son chiffre d’affaires à des associations qui œuvrent à la protection de l’environnement par l’entremise du programme 1% for the Planet.
ON AIME: Masque Instant Détox Vinergetic C+ de Caudalie, 48$ chez Sephora
6. Choisir des produits aux emballages recyclables ou rechargeables
L’emballage des produits de beauté est une des façons dont l’industrie pollue la planète. «Plus de 120 milliards d’emballages de produits de beauté sont fabriqués chaque année, et une grande partie finit dans les centres d’enfouissement de déchets», affirme Laura Shartun. D’où l’importance de choisir des produits dont les emballages se recyclent.
«On remarque aussi une hausse de popularité des emballages rechargeables», poursuit-elle. Dans ce cas, on peut simplement acheter une recharge – qui nécessite moins d’emballage et est moins lourde à transporter – lorsqu’on finit notre crème hydratante ou notre gel douche. Un choix sensé, surtout pour les basiques qu’on doit constamment racheter!
ON AIME: La brume INFINITEMIST de DesignMe (36$) et la recharge (27$), sur designmehair.ca
7. Simplifier notre routine beauté
Les routines de soins aux étapes multiples ont la cote depuis quelques années. En réalité, on peut s’en sortir avec beaucoup moins. «Quand on est adepte des petits pots, tenter de réduire notre routine à trois ou quatre étapes nous aide à faire des choix plus pratiques et durables», suggère Laura Shartun.
Certains produits sont polyvalents: en choisissant une huile hydratante qui convient aussi bien au visage et au corps qu’aux cheveux, ou un soin visage qui remplace un sérum, une crème pour les yeux et une crème hydratante, on vient d’éliminer plusieurs produits dans notre routine.
8. Porter attention à la façon dont les marques obtiennent leurs ingrédients
«L’approvisionnement responsable est un autre aspect sur lequel les marques se penchent de plus en plus, et cela influence le côté éthique des affaires», soulève Laura Shartun. Certaines compagnies font particulièrement attention en choisissant leurs fournisseurs: «Nous voulons que nos ingrédients soient produits et récoltés de manière responsable et durable.
Cela concerne aussi les agriculteurs, les terres utilisées, les pratiques agricoles, les communautés locales et bien d’autres aspects de l’approvisionnement», dit Valérie Gagnon. On se renseigne donc sur les pratiques des marques qui nous intéressent pour faire des choix judicieux.
9. Rechercher certaines certifications
«Ecocert est intéressante, car elle couvre de nombreux aspects, des ingrédients à la santé humaine», indique Laura Shartun. Elle nomme aussi Leaping Bunny, qui nous assure qu’un produit est sans cruauté animale.
Elle ajoute cependant que l’obtention de ces certifications «peut être coûteuse et demander énormément de temps, surtout pour les petites marques», dont plusieurs ont déjà intégré des pratiques durables et sont engagées à être responsables. Ce n’est donc pas parce qu’une marque ne détient pas une certification particulière qu’il faut la bouder. Mais les certifications peuvent quand même nous aiguiller dans nos achats.
10. Intégrer des produits solides à notre routine
Comportant très peu ou pas du tout d’eau, ils demandent aussi moins d’emballage que les produits liquides. Ils sont d’ailleurs souvent emballés dans du carton plutôt que du plastique, et comme ils sont plus compacts et concentrés, leur transport requiert aussi moins d’énergie. Et parce qu’ils ont tendance à durer plus longtemps, on finit par en racheter moins souvent!
ON AIME: Shampoing en barre BKIND, 20 $ sur bkind.com
11. Finir nos produits
Cela peut paraître simple, mais s’efforcer de finir nos produits de beauté avant d’en entamer de nouveaux contribue à réduire le gaspillage.
Petit conseil: si l’on a acheté une crème hydratante ou un sérum dont on est finalement plus ou moins satisfaite, on peut toujours s’en servir ailleurs sur notre corps, question de vider le contenant avant de s’en débarrasser.
12. Réutiliser et recycler les emballages de nos produits
Les boîtes décoratives et les jolis pots en verre sont parfaits pour ranger de petits objets, comme des bijoux. Pour les autres emballages, on prend le temps de bien les rincer et d’en retirer la pompe, au besoin, car cette partie n’est souvent pas recyclable. Quelques marques ou détaillants offrent aussi des programmes de recyclage. Comme ces pratiques peuvent différer d’un endroit à l’autre, on fait également l’effort de s’informer sur les matières acceptées dans le bac de recyclage là où l’on vit.