Party de Noël: rien à me mettre sur le dos

Avec le mois de novembre vient toujours l’invitation au party de Noël de mon employeur. J’ai toujours considéré la soirée de Noël du bureau comme un mal nécessaire. Pas que la soirée me rebute, mais les dépenses qu’elle entraîne me refroidissent toujours un peu. Encore davantage si elles ne sont pas associées à ma soirée d’entreprise, mais à celle de mon conjoint. Pour éviter les dépenses inutiles, ma solution consiste à opter pour la traditionnelle petite robe noire, que j’accessoirise en fonction du type de soirée en vue : escarpins discrets ou audacieux, veste cache-cœur à paillettes ou en cachemire, bijoux chics ou classiques, etc. Mais, lors de la dernière soirée mondaine organisée par l’entreprise de mon conjoint, ma fameuse petite robe noire ne m’a été d'aucun secours.

Deux grossesses rapprochées m’avaient laissé quelques kilos en trop, m’obligeant ainsi à dénicher une nouvelle tenue, qui n'allait servir que pour un soir seulement ─c’est que j’avais la ferme intention de retrouver ma taille le plus rapidement possible! Un calcul rapide ─coiffure, mèches, coupe (150 $), robe (125 $), sac à main et accessoires (100 $), chaussures (85 $) et manucure (40 $), gardienne (30 $) ─ m’a fait réaliser que je n’avais ni les moyens, ni l’intention d’investir autant dans une soirée d’entreprise, qui n’était pas la mienne de surcroît! Si mon conjoint tenait à ma présence, l’évidence voulait que ce soit à ses frais! Évidence? Pas vraiment, m’a fait remarquer un ami. « Pour un peu moins cher, ton chum pourrait faire appel à une escorte. Un service clé en main, pour une satisfaction garantie! » Les amis de couple ont du bon. Par amitié pour moi, mon conjoint n’a jamais eu vent de cette charmante suggestion. Et le soir venu, un vilain rhume m’a sortie de l’impasse, en me clouant au lit pour tout le week-end!

Et vous, avez-vous déjà refusé une invitation à un party de Noël parce que vous n’aviez rien à vous mettre sur le dos?