On a entre 40 et 50 ans? On lit ce qui suit pour connaître les bons gestes à poser et les tests clés pour rester en santé.
Notre état de santé à 40 ans«C'est une décennie marquée par la baisse de la fécondité, note la Dre Blais. À partir de 40 ans, seulement 30 % à 40 % des femmes réussissent à devenir enceintes. Pour celles qui veulent un enfant, l'horloge sonne!» Les risques de faire une fausse couche augmentent également: ils tournent autour de 40 %.
«Vers 42 ou 43 ans, on peut aussi commencer à ressentir des symptômes de la périménopause», poursuit le médecin. Les sécrétions des hormones féminines (oestrogène et progestérone) deviennent irrégulières, ce qui peut entraîner notamment une irrégularité des menstruations, de l'irritabilité, des bouffées de chaleur, des maux de ventre et des migraines durant les menstruations.
Autre changement: notre métabolisme de base commence à ralentir. Résultat: notre corps dépense moins d'énergie au repos. «Les femmes peuvent prendre un peu de poids et avoir de la difficulté à le perdre», dit la Dre Blais.
La santé à 40 ans: les tests clés
Examen général annuel ou aux deux ans avec prise de tension artérielle, mesure du poids et du tour de taille, etc. «Dans la quarantaine, ce n'est pas du luxe», dit la Dre Blais. C'est également l'occasion de parler au médecin de ce qui nous inquiète et de nous faire prescrire les tests appropriés selon nos symptômes. Tests afin de prévenir des maladies qui pourraient nous affecter plus tard. On passe au moins ces deux tests: glycémie à jeun, pour détecter le diabète, et test thyroïdien. Examen gynécologique avec test de Pap aux deux ans, ou plus souvent si on a plusieurs partenaires. On en profite pour faire un dépistage des maladies transmises sexuellement, si c'est nécessaire. Pas de mammographie annuelle obligatoire, à moins d'être à risque, notamment s'il y a des cas de cancer du sein dans notre famille. Examen de la vue. «Certaines femmes de cette tranche d'âge commencent à souffrir de presbytie. Pour d'autres, cela se produit seulement dans la cinquantaine», explique la Dre Blais. La santé à 40 ans: les bons gestes à poser
Continuer d'utiliser la contraception. «Même si la fécondité diminue, mieux vaut se protéger si on ne veut plus d'enfants, conseille la Dre Daoust. Et la protection contre les MTS est toujours de mise. Certaines femmes dans la quarantaine vivent une séparation. Celles qui ont de nouveaux partenaires sexuels doivent prendre l'habitude d'utiliser le condom.» Surveiller notre tour de taille. Il devrait se situer au maximum entre 80 et 88 cm. Au-delà de cette norme, les risques d'hypertension artérielle, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires augmentent. «Je conseille aux femmes de 40 ans d'essayer de ne pas prendre de poids en ayant une alimentation équilibrée et en bougeant plus», dit la Dre Blais Demeurer active. «Il est plus que jamais important de rester active physiquement. Il faut faire de l'exercice régulièrement et ajouter de la musculation pour maintenir notre masse musculaire, ajoute-t-elle. Pour la musculation, on peut aller au gym ou utiliser un gros ballon ou des petits poids à la maison.» La pratique régulière d'un sport contribue également à accroître la masse osseuse. Consommer entre 1 000 et 1 200 mg de calcium par jour et de la vitamine D. Même si les besoins sont les mêmes que dans la trentaine, c'est maintenant que la densité osseuse commence à diminuer. «On essaie de trouver le calcium et la vitamine D dans notre alimentation en consommant du lait et d'autres produits laitiers», suggère la Dre Blais. Le brocoli, les amandes et le saumon en conserve avec les arêtes sont d'autres bonnes sources de calcium, de même que les boissons enrichies de calcium, comme certains jus d'orange et les boissons de soja et de riz. Considérer la possibilité de porter un stérilet. «Dans la quarantaine, certaines femmes essaient de nouvelles méthodes comme le stérilet avec hormones, qui aide à réduire les effets secondaires de la périménopause», explique la Dre Daoust. Si, en plus, on suit les conseils ci-dessus sur l'alimentation et l'exercice et si on cesse de fumer, on devrait pouvoir minimiser ces effets secondaires. Pour en savoir plus
À CONSULTER: Guide des tests médicaux selon les âges