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Ganglions: quand s’inquiéter?

Ganglions: quand s’inquiéter?

Ganglions: quand s’inquiéter?

Photographe : istockphoto.com Auteur : Catherine Mainville-M. Source : Coup de pouce, novembre 2016

Notre corps compte des centaines de ganglions. Pourtant, l’utilité de ces petits organes nous est plutôt méconnue. Quand devrait-on s’en préoccuper?

Les ganglions sont de petits filtres en forme de haricot qui empêchent les corps étrangers (virus, microbes, bactéries, etc.) de se propager dans notre organisme. Leur volume augmente lorsqu’ils produisent les cellules immunitaires — les lymphocytes — appelées à combattre un intrus qui a passé leur barrière. La réaction est toujours plus importante lorsque le corps rencontre un virus pour la première fois. Si cet indésirable se représente, il sera reconnu par les ganglions et rapidement anéanti. On trouve des ganglions partout, même dans nos organes. Ceux des aisselles, du cou et de l’aine sont palpables au toucher, mais uniquement lorsqu’ils augmentent de volume.

Cela dit, il arrive que l’intrus soit cancéreux. Lorsque des cellules cancéreuses sont filtrées par les ganglions, elles profitent de leur passage pour se développer et grossir avant de poursuivre leur chemin. Il arrive également que les cellules du ganglion deviennent elles-mêmes cancéreuses. On parle alors d’un cancer du ganglion ou lymphome.

Devrait-on pour autant surveiller nos ganglions de plus près? Non. On consulte toutefois rapidement si un ou plusieurs ganglions du cou, des aisselles ou de l’aine nous paraissent anormalement volumineux durant plus d’un mois ou encore si certains sont plus durs et immobiles. On surveille également les symptômes comme de la fatigue, une perte de poids ou d’énergie, de la fièvre ou des sueurs nocturnes.

Merci au Dr Michel Pavic, chef du Service d’hémato-oncologie à l’Hôpital Fleurimont.

 

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