Santé

Des solutions à 4 troubles gynécologiques tabous

Des solutions à 4 troubles gynécologiques tabous

  Photographe : Pexels | Karolina Kaboompics

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Des solutions à 4 troubles gynécologiques tabous

Nous souffrons toutes, à un moment ou à un autre, de petits soucis gynécologiques dont on n’ose pas toujours parler à nos proches.

Quoique pas nécessairement dangereux, ces ennuis n’en sont pas moins dérangeants. Afin de mieux les comprendre, on se penche sur quelques-uns d’entre eux. 

 

1. La sécheresse vaginale

La sécheresse vaginale survient lorsque les tissus de notre vagin deviennent fins et secs. Si elle est désagréable et qu’elle affecte notre qualité de vie, elle peut aussi provoquer des douleurs en position assise, pendant une séance d’entraînement ou lors des relations sexuelles. De plus, l’assèchement du vagin peut entraîner des saignements après un rapport sexuel quand les tissus se déchirent, des infections récurrentes des voies urinaires (IVU) ou des infections à levures.

La sécheresse vaginale survient souvent à la ménopause, quand le taux d’œstrogènes est à la baisse. Elle peut aussi apparaître pendant l’allaitement, lors de la prise de certains médicaments – comme la pilule contraceptive ou les antihistaminiques –, chez les femmes atteintes de diabète et du syndrome de Sjögren, et chez celles qui ont subi l’ablation des ovaires ou qui reçoivent un traitement contre le cancer. L’utilisation de savons parfumés est une autre cause fréquente.

 

LES SOLUTIONS

Il en existe plusieurs, à commencer par les crèmes à base d’œstrogènes à faible dose et l’anneau vaginal d’œstradiol, qui ont tous pour objectif de traiter la sécheresse vaginale. On peut aussi utiliser un lubrifiant avant d’avoir un rapport sexuel (certaines femmes préfèrent l’huile végétale, mais celle-ci peut endommager les préservatifs) et un hydratant vaginal en tout temps pour garder les tissus souples. Bien sûr, il importe de boire suffisamment d’eau chaque jour pour hydrater tous les tissus.

 

 

2. L’ovulation douloureuse

Plusieurs femmes ressentent des tiraillements ou des crampes douloureuses – surtout d’un côté du ventre – pendant l’ovulation, c’est-à- dire au moment du cycle menstruel où l’un de nos ovaires libère un ovule. Celui-ci se forme à l’intérieur d’un follicule. Ce sac rempli de liquide s’étire peu à peu pendant le cycle jusqu’à se rompre pour laisser sortir l’ovule, ce qui peut provoquer une douleur.

 

LES SOLUTIONS

Pour calmer la douleur, on prend des comprimés d’ibuprofène ou d’acétaminophène, et l’on pose un coussin chauffant sur notre abdomen. On peut aussi prendre un bain chaud si l’on n’a pas de sac Magique ou de coussin chauffant. Si l’on souffre vraiment beaucoup tous les mois, on consulte notre médecin, qui pourrait nous suggérer de prendre la pilule contraceptive, laquelle empêche l’ovulation et prévient la douleur.

 

 

3. Les saignements entre les règles

Communément appelés spotting, les saignements entre les règles sont plutôt fréquents, surtout chez les jeunes filles qui commencent leurs règles et les femmes en préménopause. On doit toutefois consulter un médecin s’ils se produisent plus d’une fois, car ils peuvent avoir différentes causes.

Parmi celles-ci, on note la prise de la pilule contraceptive, des changements hormonaux, une infection, une inflammation du col de l’utérus, des anomalies du col de l’utérus ou de l’utérus, des fibromes, de l’endométriose, des polypes (ex-croissances) dans l’utérus ou le col de l’utérus, une grossesse extra-utérine, un début de fausse couche ou un cancer.

 

LES SOLUTIONS

Selon le diagnostic posé par notre médecin, on se verra possiblement prescrire un traitement aux antibiotiques en cas d’infection ou une autre forme de contraception si la responsable du saignement est la pilule contraceptive. Si l’on ne parvient pas à déterminer la cause des pertes sanguines entre les règles, il n’y a pas grand-chose à faire, si ce n’est de porter un «protège-dessous».

 

 

4. Les mauvaises odeurs intimes

Bien qu’on en parle rarement, il semble que chaque vagin ait sa propre odeur, laquelle est influencée par notre état de santé, notre hygiène et nos activités (il sentira davantage après une séance d’entraînement, par exemple). Par ailleurs, il faut savoir que l’odeur vaginale varie souvent au cours de notre cycle menstruel et que les pertes vaginales ont souvent une odeur plus prononcée au milieu du cycle.

Cependant, si l’odeur devient nauséabonde (comme celle du poisson), ce n’est pas normal, et cette senteur pourrait être le symptôme d’un problème de santé, surtout en présence de pertes vaginales d’un blanc grisâtre, de sensations de brûlure ou de démangeaisons.

Plusieurs causes peuvent être responsables des mauvaises odeurs vaginales, à commencer par une variation du pH de notre vagin. Les différents types de bactéries qui y vivent forment notre flore vaginale. Si notre pH est déséquilibré, on est sujette à la vaginose bactérienne, une infection qui donne à notre vagin une odeur de poisson. La mauvaise odeur peut aussi être due à la trichomonase, une infection sexuellement transmissible causée par un parasite. Les femmes enceintes souffrent souvent de vaginites bactériennes en raison d’une augmentation du taux d’hormones et de sucre sanguin, combinée à une baisse de l’acidité vaginale.

 

LES SOLUTIONS

Une odeur vaginale disparaît sans traitement dans 30 % des cas. Si elle persiste plusieurs jours, on consulte un médecin, qui pourra nous prescrire des antibiotiques pour traiter la maladie sous-jacente à l’origine de l’odeur. Pour éviter d’en souffrir à nouveau, on utilise un savon non parfumé, on se lave après un entraînement – et l’on enfile des vêtements propres et secs –, on ne reste pas dans un maillot de bain mouillé trop longtemps, on porte des sous-vêtements en coton et l’on boit suffisamment d’eau, car notre vagin peut dégager une forte odeur d’ammoniac si l’on est déshydratée.

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