Santé
Des problèmes? Le Web à notre rescousse
On est aux prises avec un problème dont on n'ose parler à nos proches? On pourra peut-être trouver l'aide dont on a besoin sur l'un des sites Web suivants.
Suicide: la vie tient à un filUne étude menée en 2004 dans plus de 20 pays industrialisés a démontré que le Québec affichait le troisième taux le plus élevé de mortalité par suicide chez les hommes. Qui plus est, le suicide serait la principale cause de décès des jeunes entre 15 et 29 ans. Il est souvent le résultat de dépressions non diagnostiquées.
Si on est tourmentés par ce genre d'idées ou qu'on soupçonne l'un de nos proches de l'être, des sites sont là pour nous aider.
Trouble obsessif-compulsif
Si après avoir frotté trois fois le plancher, on est encore tiraillée par sa saleté, on lit ce qui suit! Le trouble obsessif-compulsif se manifeste par la présence de pensées obsessionnelles qui engendrent un type d'impulsions répétitives. S'imaginer des maladies, avoir un besoin maladif de laver, de compter, ou de symétrie sont des signes du TOC. Différents services, de la ligne téléphonique au groupe d'aide, sont là pour se départir une fois pour toutes de nos drôles de lubies.
Les voici:
1 800 363-264
Mince à en mourir
Toutes les femmes vivent, à divers degrés, l'effet du miroir grossissant. Si on est obsédée par notre image, qu'on fait de l'exercice de façon excessive, qu'on maigrit à vue d'oeil, on peut se poser de sérieuses questions. Plusieurs organismes viennent en aide aux anorexiques et aux boulimiques grâce à une ligne téléphonique, des rencontres de groupes et des conférences.
S'informer:
Obsédée par les fringues?
Si la dernière fois qu'on s'est retrouvée dans un centre commercial, et qu'on est repartie avec le même chandail en trois teintes différentes, des souliers à n'en plus savoir quoi faire et l'inutile gadget de l'heure, on couve peut-être le syndrome de ceux que l'on appelle des «acheteurs compulsifs». Environ 70 000 Québécois souffriraient de ce problème.
Y voir clair:
Quand le jeu devient une dépendance
Alors qu'au départ on jouait pour le plaisir, maintenant on joue… parce qu'on ne peut plus s'en empêcher… Besoin d'aide? Questionnaire sur nos habitudes de jeu, témoignages de groupes d'entraide et une ligne téléphonique 24 h par jour ne sont qu'à un clic de souris.
On mise sur nous:
Ne plus sombrer dans l'alcool
Tous les jours, des centaines de réunions des Alcooliques Anonymes ont lieu au Québec. Parce que l'alcool est toléré en société, bien des alcooliques se réfugient dans le déni et se considèrent de simples buveurs sociaux. Des signes qui ne trompent pas? L'alcool devient nécessaire pour affronter les moments difficiles et est souvent un acte compulsif, excessif et constant. Les Alcooliques Anonymes proposent des groupes de soutien et une ligne téléphonique afin de d'aider à s'en sortir.
Changer les choses que l'on peut:
Échec à la toxicomanie
Afin de sortir de cet engrenage dangereux que représente la toxicomanie, différents sites sont là pour nous aider à nous libérer de cette prison.
En voici quelques uns:
Ces gens qui aiment trop
Sans Jules, notre monde s'écroule et rien n'a de sens? Qu'on se rassure, on n'est pas seules. L'organisme Dépendants Affectifs Anonymes propose des rencontres de groupe et différents questionnaires qui nous permettront d'y voir plus clair quant à notre état. On aura accès à toute l'aide nécessaire afin de vivre des relations plus harmonieuses.
En ligne:
Violence conjugale
En 2000, 16 000 Québécois, dont 85 % sont des femmes, ont été victimes de violence conjugale. Encore trop souvent passée sous silence, cette violence peut prendre différentes formes: verbale, psychologique et physique.
Se libérer du joug:
Viol: faut en parler
Trente-quatre pourcent des Québécoises ont été victimes d'au moins une agression sexuelle, depuis l'âge de 16 ans. La majorité le cachera, et ne portera jamais plainte par honte et par culpabilité.
Au bout des doigts, des sites pour briser le silence:
On a toutes les ressources pour naviguer vers notre guérison. Suffit d'un clic!