Santé
5 idées préconçues à propos des menstruations
5 idées préconçues à propos des menstruations Photographe : istockphoto.com
Les tampons sont-ils toxiques? Se vide-t-on de notre sang? Voici les réponses à ces questions, pour ne plus avoir de doutes.
1. Les tampons peuvent être toxiques
Certains avancent que les tampons pourraient contenir des ingrédients nocifs, d’autres allèguent qu’ils pourraient entraîner un choc toxique. Qu’en est-il? Provoqué par une bactérie naturellement présente chez la moitié des gens mais contre laquelle la majorité a développé des anticorps, un choc toxique se produit très rarement. Par ailleurs, selon le Dr Richard Bergeron, la relation entre tampons et toxicité ne s’appuierait sur aucune donnée scientifique.
2. On se vide littéralement de notre sang durant nos règles!
Selon diverses études, on perdrait entre 10 et 35 ml de sang durant toute la durée de nos menstruations, soit de 3 à 6 jours. L’adolescence et la périménopause sont les périodes où on en perdrait le plus, jusqu’à 90 ml dans certains cas. La raison: un taux d’œstrogènes plus élevé et un taux de progestérones plus bas. De plus, pour différentes raisons, environ 1 femme sur 20 souffre de ménorragie — des règles longues et abondantes — et peut perdre plus de 80 ml de sang.
3. Un tampon peut rester coincé ou «disparaître» dans notre corps
Disparaître? Impossible! On doute? Belle occasion d’explorer notre vagin: on plonge un doigt à l’intérieur, le plus profondément possible. À moins d’une malformation congénitale, le col de notre vagin freinera notre exploration! Hormis le sang et les spermatozoïdes, rien ne peut franchir ce bastion. Quant au tampon qui reste coincé, il n’y a rien là que nos doigts ne peuvent résoudre.
4. La douche vaginale est recommandée pour bien nettoyer notre vagin lors de nos règles
L’idée — fausse — que les odeurs et les fluides dégagés par le vagin sont «sales» a conduit bien des femmes à croire qu’elles devaient absolument s’en débarrasser. Pourtant, le vagin est un organe parfaitement bien équipé pour se nettoyer seul et se protéger des infections. D’ailleurs, l’utilisation de douches vaginales est même néfaste, car celles-ci chamboulent l’équilibre naturel de notre précieux organe, augmentant ainsi les risques d’irritation et de mycoses.
5. Le SPM est vécu à peu près de la même manière par toutes les femmes
Environ 75% des femmes éprouveront différents symptômes liés au SPM, et ce, à différentes intensités. Cela va d’une légère fatigue aux plus terribles maux de ventre, en passant par des sautes d’humeur, de l’acné, des maux de dos, le gonflement des seins, etc. Chez les femmes souffrant du trouble dysphorique, les symptômes sont très intenses. Certaines ne peuvent pas travailler, d’autres prendront des décisions qu’elles n’auraient pas prises autrement, d’autres encore se sentiront extrêmement déprimées... «D’ailleurs, si ce trouble n’est pas traité, il peut mener à la dépression», ajoute le Dr Richard Bergeron.
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