Nutrition
Le Défi végane 21 jours: À mi-chemin
Photographe : James Tse
Début d’année rime pour plusieurs avec résolution. Deux de nos collègues, Sandrine et Stéphanie, ont décidé de démarrer 2017 avec le défi Végane 21. Depuis le 9 janvier, elles tentent d’éliminer de leur alimentation tout produit d’origine animale. À quelques jours de la fin du défi, elles font le point.
NOTRE DERNIER SPRINT
Stéphanie:
Peut-être est-ce parce que la fin approche, mais mes envies de fromage (et de cheese-burger, je l’avoue) sont moins fortes qu’au début de l’aventure. J’avoue avoir succombé à deux oeufs au plat pour déjeuner cette fin de semaine et lors d’un souper potluck entre amis, j’ai mis de côté ma nouvelle alimentation pour déguster fromages, sandwichs et mijoté. À part ces deux incartades, j’ai l’impression que je me suis habituée à cette alimentation, du moins à la maison. J’ai réalisé que je ne ressentais pas un vif besoin de cuisiner de la viande, par exemple. J’ai envie de continuer de découvrir et de tester de nouvelles recettes au-delà du défi et d’en intégrer encore plus dans mon alimentation omnivore.
Sandrine:
À l’instar de Stéphanie, je me retrouve aussi à prendre goût à cette nouvelle variété dans mon alimentation. Je dois dire qu’au restaurant, j’ai trouvé difficile de me coller au régime végane, j’ai donc fait plusieurs entorses au défi dans la dernière semaine.
J’ai toutefois repris le «droit chemin» et je prends plaisir à cuisiner des mets nouveaux ou à retrouver des saveurs qui me plaisent, en version végétalienne.
DES MYTHES DÉBOULONNÉS?
Deux semaines après avoir adopté une alimentation végétalienne, nous avons mis de côté certaines idées préconçues sur ce type d’alimentation.
Stéphanie:
De mon côté, avant de faire le défi, je craignais qu’une alimentation strictement végétalienne m’empêcherait d’être sustentée après mes repas ou que la faim viendrait rapidement après ceux-ci. Un préjugé que j’ai abandonné, dès les premiers jours du défi. En fait, il suffit de s’attarder un peu plus à la valeur nutritive des aliments que l’on cuisine et à leur apport énergétique pour réaliser que ces derniers sont bien souvent équivalents à l’apport énergétique de la viande ou des produits laitiers.
Sandrine:
Alors que j’imaginais avoir besoin de viande, d’oeufs ou de produits laitiers pour donner de la saveur à certains aliments, je découvre avec plaisir les épices, qui ajoutent une touche de pep à tout ce que je cuisine. J’aime la viande, mais je me rends compte que je pourrais facilement diminuer ma consommation sans me compliquer la vie.
NOS MEILLEURS TRUCS
Changer drastiquement ses habitudes alimentaires vient avec son lot d’ajustements. Ces trucs nous ont toutefois facilité la vie!
Stéphanie:
La PRÉPARATION! Consacrer quelques heures de son dimanche après-midi pour faire les courses de la semaine et cuisiner plusieurs plats pour les lunchs et les repas au retour du boulot, c’est un must. C’est une habitude que j’avais avant de me lancer dans ce défi, mais j’ai réalisé que c’était essentiel pour moi dans cette période d’apprentissage pour éviter de tricher les soirs où je n’aurais rien de prêt à mettre sous la dent.
Sandrine:
Fréquenter des blogues, rejoindre des groupes Facebook, échanger avec mes collègues - véganes ou non - m’a permis d’adopter une alimentation végétalienne variée sans pour autant faire de compromis au niveau des saveurs. L’inspiration est importante si on ne veut pas toujours tourner autour du tofu, délicieux, mais un peu ennuyant si on en fait la seule base de nos recettes. Je mise aussi énormément sur la préparation et bien franchement, ce n’est pas si difficile de manger végane si on lit les étiquettes à l’épicerie. Une fois que le frigo et le garde-manger sont remplis de produits savoureux, suffit d’une touche de créativité.
NOS DÉCOUVERTES
Stéphanie:
Une de mes recettes fétiches pour intégrer des plats végétaliens dans son alimentation, ce sont les «bols à quelque chose». Je me suis personnellement lancée dans la confection de bols d’inspiration mexicaine cette semaine. De la guacamole maison, du quinoa cuit, des patates douces rôties, des haricots noirs, un peu de maïs en grain, le tout arrosé d’un peu de salsa et de jus de lime. C’est rapide, délicieux et comme j’ai doublé mes portions, j’ai eu plusieurs lunchs pour le reste de la semaine. Une simple recherche en ligne permet de découvrir des tonnes d’inspiration pour des bols de différentes saveurs et arômes, dont celui-ci réé par Coup de pouce.
Sandrine:
Véganiser des recettes est ma nouvelle passion! Plutôt que de manger des pâtes au pesto avec du parmesan, je fais un pesto d’artichaut aux pistaches, plus nourrissant et tout aussi savoureux. Ma salade me semble ennuyante sans fromage? J’utilise du tofu cuisiné à la façon féta. Il manque un «kick» à mon sandwich au végépâté? J’ajoute de la sauce piquante. J’ai aussi acheté de la crème de soya, un vrai bijou pour faire des plats crémeux! Si j’avais de la difficulté à imaginer qu’on puisse avoir une alimentation végétalienne gourmande, j’ai été trompée et c’est tant mieux!
À quoi ressemble un menu d’un jour?
Depuis le début du défi, nous avons expérimenté plusieurs recettes. Voici nos menus coup de coeur jusqu’à maintenant. Ils reviendront assurément dans notre planification une fois le défi complété!
| Sandrine | Stéphanie | |
| Déjeuner | Deux rôties au beurre d'amande avec une banane. | Deux rôties au beurre d'arachide. |
| Dîner | Chili végétarien accompagné de chips de tortillas au maïs, de guacamole et de salsa. | Pâté chinois aux lentilles et aux patates douces. |
| Souper | Pâtes au pesto d’artichauts crémeux avec champignons sautés,roquette, olives noires et pistaches. | Bol végane à la mexicaine. |
| Collations | Un pouding Belsoy au chocolat ou des dattes. | Noix et fruits séchés. |
Inspirée? Retrouvez 10 idées de recettes végétaliennes ici.
