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L'escalade intérieure, des sommets plus accessibles!

L'escalade intérieure, des sommets plus accessibles!

� Istockphoto.com Photographe : � Istockphoto.com Auteur : Coup de Pouce

Grâce aux centres d’escalade intérieurs, la grimpe connaît de nouveaux sommets. Petite ascension au pays de l’escalade.

Pendant longtemps, l'escalade a été une affaire d'initiés, mais depuis une vingtaine d'années, tout a changé. Des néophytes de tout âge fréquentent aujourd'hui les centres spécialisés.

L'escalade sportive grimpe en flèche

Au début des années 70, l'escalade extérieure se popularise, se structure et crée du coup ses nouveaux adeptes. Mais notre climat rigoureux et la brièveté de la saison d'escalade de rocher découragent les nouveaux initiés.

Vers la fin des années 80, des spécialistes ont donc la brillante idée de reproduire des parois artificielles à l'intérieur. Ce qui permet aux experts de se perfectionner et aux novices, de consolider leurs acquis. De l'ère des grimpeurs de légende, on passe à celle de l'escalade sportive.

Un équipement complet pour atteindre le sommet

Il faut de bons outils. Voici les meilleurs amis du grimpeur.

  • Le baudrier: un harnais de taille auquel est retenue la corde d'assurage. On y ajoute des sangles encerclant les cuisses, pour mieux répartir la charge en situation de rappel. Le point de raccordement de la corde au baudrier se situe à proximité du centre de la masse corporelle. En cas de chute, tout se bloque et vous ne descendez que de quelques centimètres. Le baudrier doit être de la bonne grandeur et parfaitement ajusté à la taille et aux cuisses.
  • Le mousqueton: un anneau qui s'ouvre sur un côté et qui fait le lien entre la corde et le baudrier. Dans plusieurs centres d'escalade, on attache directement la corde au baudrier avec un noeud en huit, que l'on double pour plus de sécurité. C'est une pratique courante et éprouvée. Si, toutefois, on a recours à un mousqueton, il faut choisir un modèle pourvu d'une ouverture à charnière qui se bloque au moyen d'un anneau vissé empêchant ainsi le mécanisme de s'ouvrir.
  • Le descendeur: il en existe deux types. Le descendeur en huit est composé d'un alliage léger. On y passe la corde de manière que la friction ralentisse et stoppe complètement, le cas échéant, la descente d'un partenaire effectuant un rappel. Le système ATC, aussi efficace, effectue le même travail, mais recourt à un autre mécanisme pour enfiler la corde. C'est à l'utilisateur que revient le choix de l'un ou l'autre descendeur. Il existe aussi des modèles plus complexes - et plus coûteux - qui ne sont pas indispensables aux apprentis grimpeurs.
  • Les souliers: une bonne chaussure de course suffit les premières fois. Mais le chausson d'escalade offre un meilleur support et améliore nettement l'adhérence, surtout sur les toutes petites prises. On le choisira très ajusté (au premier essai, vous verrez, ce n'est pas très confortable).
  • Le costume: pas besoin de vous ruiner. Évitez les jeans. Votre pantalon doit vous permettre de bouger sans entrave. Pas étonnant que les collants d'escalade soient si populaires. Pour le haut du corps, un simple t-shirt suffit.


Le matériel de base peut se louer sur place. Dans les boutiques spécialisées, on vend des ensembles baudrier, descendeurs et chaussures pour environ 100 $.

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Un «sport de jambes»

Vous êtes souple et en forme? Élancez-vous. Mais vous vous découvrirez tout de même des muscles insoupçonnés!


Souvenez-vous de ces deux principes mécaniques fondateurs.

  • Faites travailler vos jambes! Ne grimpez pas avec vos bras. Vous serez vite exténué et vous perdrez toute votre efficacité, celle que vous fournit la plus grosse masse musculaire de votre corps. Poussez d'abord avec vos jambes, de prise en prise, et stabilisez-vous avec vos bras et vos mains.
  • Décollez! Si vous êtes trop près de la paroi, vous ne pourrez pas repérer les prises, et encore moins les atteindre. Étendez donc les bras et éloignez-vous du mur.
Des mots et des codes d'escalade

L'escalade est un sport de communication. Certains termes consacrés permettent des échanges efficaces.

  • «À sec»: le grimpeur veut que la corde soit plus tendue.
  • «Donner du mou»: la tension est trop grande. Le grimpeur veut une corde plus souple.


Ici, la terminologie peut faire la différence entre plaisir et catastrophe. Prenez donc le temps de vérifier chaque fois la compréhension de ces codes avec votre compagnon de grimpe. Il existe bien d'autres termes spécifiques. Votre instructeur vous les fera connaître durant vos premières leçons.

Tout en souplesse et en concentration

L'escalade améliore la forme générale et la souplesse. Plus vous vous mesurerez à des voies de niveau supérieur, plus votre concentration prendra le dessus sur votre force brute et plus vous serez gracieux. Certains grimpeurs donnent en effet l'impression de faire du ballet, de paroi en paroi. Pourquoi pas vous?

 

Sources

 

Chartrand J., Escalade à l'intérieur, Servicevie.com, 2003.

 

Fédération québécoise de la montagne et de l'escalade (FQME)

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