Forme
C'est mon sport... le volleyball
En se remettant au volleyball, Caroline a retrouvé son sport de jeunesse en plus de renouer avec le plaisir de bouger.
Qui est-elle?
Caroline Leduc, 42 ans
- Dirige une firme spécialisée en formation et organisation d'événements dans la région de Vaudreuil-Soulanges, en Montérégie.
- En couple depuis près de 20 ans.
- Mère de deux adolescentes de 13 et 15 ans.
«Plus jeune, j'avais un grand besoin de bouger, se souvient Caroline. J'ai fait de la gymnastique jusqu'en 5e année. J'avais toujours la patte en l'air, en train de pratiquer une arabesque ou une roulade. Ensuite, je me suis lancée dans le volleyball. J'ai fait partie d'une équipe compétitive au secondaire et au collégial, et j'ai continué de manière récréative à l'université.
«Avec l'arrivée des enfants, à la fin de la vingtaine, j'ai ralenti mes activités sportives, notamment en raison d'une hernie discale survenue à la suite de ma première grossesse. Durant quelques années, je me suis contentée d'activités familiales comme le vélo ou le rollerblade. Je suivais le rythme des filles sans y mettre l'intensité voulue. Il y a six ans, on annonçait du volleyball récréatif pour femmes à l'école du quartier dans notre bulletin municipal. Je cherchais justement un moyen de me remettre en forme depuis que mon hernie était guérie. Je me suis inscrite et j'y suis toujours!
«Le volleyball, c'est une partie de plaisir. C'est un sport d'équipe qui colle à ma personnalité sociable. On travaille en collaboration en se faisant des passes. Quand on maîtrise les différentes techniques, comme les touches, les manchettes, les services et les attaques au filet, on envoie le ballon où on veut. C'est très satisfaisant. Ce n'est pas vraiment un sport cardio, surtout pratiqué de manière récréative, mais il fait travailler la souplesse et la force des jambes dans les déplacements et les sauts, de même que les muscles des bras et des épaules dans la manipulation du ballon.«Jouer au volleyball, c'est l'évasion. Ça me défoule. J'oublie le travail et toutes mes préoccupations. J'aime aussi la sensation de m'être dépensée quand je reviens chez nous après deux heures d'activité. Mon lundi soir est réservé au volleyball. Pas question de changer cet horaire! J'y vais aussi pour retrouver le groupe de joueuses. Des liens d'amitié se sont tissés entre nous. À la fin de chaque session, on s'organise un souper parce qu'on s'amuse vraiment beaucoup ensemble!»
Les conseils de Caroline
«Si on veut se mettre au volleyball, il faut magasiner son club pour connaître le niveau de jeu. Dans mon groupe, c'est le plaisir qui prime. On ne se prend pas trop au sérieux, mais en même temps on s'efforce de faire de beaux échanges. Une femme qui a le goût de se dépenser davantage peut se diriger vers un club compétitif. Pour moi, la clé pour se tenir en forme, c'est de choisir une activité qu'on aime. Quand on ne tire pas de plaisir d'un sport, on ne le pratique pas longtemps. Ça peut être une bonne idée de revenir à des activités de notre jeunesse. Pour moi, ça a été gagnant!»
On veut s'inscrire?
On consulte le site Volleyball au Québec pour connaître les ligues dans notre région, ou le bulletin des activités de notre municipalité.