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5 trucs pour mieux courir

© Élise Jetté

Coup de Pouce

2014-09-11T04:21:10Z
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​Je n’étais pas une coureuse. J’ai fait de la natation toute ma vie, mais la course, me disait-on, n’est pas un sport facile pour les nageurs (c’était la rumeur qui courait... courait! Haha!). J’ai toujours aimé confondre les sceptiques. Je me suis donc mise à la course à pied il y a quelques années.


Jean-François HarveyCourir mieux

1- La position des bras

2- Les muscles à entraîner

3- La manière de respirer4- La position du corps

5- Les pas

Guide de la course à pied
Dans moins de trois semaines, je participerai à mon premier marathon. 42 kilomètres. C’est l’équivalent de faire Montréal-Mascouche ou Sorel-Drummondville ou Québec-Portneuf, si vous avez besoin de visualiser. C’est une pas pire distance! Pour vous donner une idée, quand je m’entraîne à la course dans les rues de Montréal, je me rends à des endroits jusqu’où je ne me suis jamais rendue avec ma voiture...
Même si je m’entraîne beaucoup depuis les derniers mois avec l’objectif de faire cette course, il y a certaines bases qui m’étaient inconnues jusqu’à tout récemment. C’est pourquoi j’ai eu recours à mon nouveau meilleur ami, . En fait, c’est son livre qui est devenu ma bible de la coureuse. Il ne sait pas qu’on est amis, ne lui révélez pas! Voici 5 trucs que j’ai appris et qui m’aident à être une meilleure future marathonienne. Les deux bras doivent être pliés de manière à former un angle droit au niveau du coude. Les mains, elles, ne sont pas molles, mais ne sont pas serrées en poings non plus. On ne fait pas de la boxe! Les mains sont droites, sans être crispées et le pouce s'appuie légèrement sur l’index. Les bras, dans cette position, se balancent comme des pendules sur les côtés du corps, sans trop s’éloigner des côtes. Pour avoir le tonus nécessaire à une bonne course, on muscle les abdominaux et le plancher pelvien avec quelques exercices à la suite de chaque entraînement de course. On contracte très légèrement ces muscles pendant la course pour avoir une technique efficace. Pour une course normale, on inspire durant trois pas de course et on expire durant trois pas de course. On respire par le nez et la bouche en même temps idéalement. Le tempo de ma respiration est la chose sur laquelle je me concentre quand je commence à trouver la course trop longue... C’est une bonne manière de se mettre sur le "pilote automatique". Avec l’aide du tonus des muscles entraînés au point deux, on a la possibilité d’avoir une posture adéquate pour la course. Les épaules ne sont pas trop reculées ni trop ramenées vers l’avant. Elles demeurent droites, enlignées avec les coudes. On essaie de ne pas trop crisper les épaules. Elles doivent restées détendues sinon on développe rapidement des tensions musculaires dans le cou et les omoplates. La règle d’or: les grandes enjambées exigent beaucoup trop d’énergie, donc on fait des petits pas, mais plus réguliers. On diminue encore plus le nombre de pas quand on monte une pente abrupte. On essaie de faire atterrir le pieds ni sur les orteils, ni sur le talon, mais au centre. Bonne course !   Consultez notre    
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