Forme
5 conseils pour courir par temps froid
Photographe : Adobe Stock
L’entraîneur-conseil Jean-Yves Cloutier considère que, même en plein hiver, la course à pied est à la portée de tous. Afin de ne pas abandonner de bonnes habitudes prises en été, voici 5 précautions à suivre.
1. Opter pour un parcours plus court
Inutile d'aller trop loin et de risquer de se retrouver dans une situation difficile parce que le vent s'est levé ou que la neige s'est mise à tomber. «Mieux vaut opter pour un parcours plus court qu'en été», indique Jean-Yves Cloutier, président et fondateur du club Les Vainqueurs, le plus important club de course à pied à Montréal.
«Je recommande aux coureurs de réduire leur parcours de moitié. S'ils sont habitués à courir 10 km, ils devraient se limiter à 5 km par temps froid. Il sera plus facile de revenir chez eux en cas de problème.»
2. Adapter son habillement
Des vêtements adaptés rendront indéniablement l'entraînement extérieur plus agréable. «On peut s'entraîner sans difficulté jusqu'à 20 ou 25 degrés sous 0, souligne l'entraîneur-conseil. Toutefois, il faut s'habiller en conséquence.
À chaque tranche de 10 degrés sous 0, il faut revoir son équipement et ajouter des épaisseurs au besoin, comme un collant, une tuque plus chaude, des mitaines et des chaussettes. Si l'on est mal habillé, l'entraînement devient difficile. Il faut investir un minimum pour avoir un certain confort.»
© Unsplash | Diana Parkhouse
3. Éviter les chaussures lisses
Sans nécessairement investir dans des souliers de course conçus spécifiquement pour l'hiver, il est essentiel d'éviter les semelles lisses. «La majorité des chaussures de course ont de petits crampons de plastique intégrés, mentionne Jean-Yves Cloutier.
Depuis quelques années, certains coureurs ajoutent des crampons. Par contre, ces crampons sont conçus pour des surfaces très enneigées ou glacées. Si seulement 25 % du parcours est glacé, il est donc préférable de les garder dans sa poche et de les ajouter au moment où ils sont nécessaires.»
4. Renoncer à sortir quand le mauvais temps s'en mêle
Certaines conditions météorologiques nécessitent de remettre son entraînement à plus tard. «La chaussée glacée est plus à craindre que le froid, précise l'entraîneur-conseil. Mieux vaut renoncer à courir quand il y a trop de surface glacée, à cause des risques de chutes.»
En hiver, Jean-Yves Cloutier recommande de courir trois fois par semaine. «Cela laisse quatre jours pour se reposer ou pour reprendre un entraînement qu'on n'a pas pu faire la veille, à cause du mauvais temps par exemple.»
5. Rester sur des chemins éclairés
Lorsque l'obscurité s'ajoute à la chaussée glacée, les conditions d'entraînement peuvent s'avérer dangereuses. Comme la nuit débute tôt en hiver, il est préférable d'adapter ses heures d'entraînement afin de rester bien visible pour les automobilistes.
«Si l'on court le soir, il est plus sécuritaire de le faire en ville où l'éclairage est plus présent, ajoute Jean-Yves Cloutier. Ceux qui courent en région devraient opter pour des parcours dans des quartiers résidentiels plus éclairés. Il est toutefois plus agréable de courir dans la journée, quand le soleil atténue le froid de l'hiver.»