Vie de famille

Rentrée: trucs et anecdotes

Rentrée: trucs et anecdotes

Rentrée: trucs et anecdotes Photographe : iStock Auteur : Marie-Claude Filion

C'est encore l'été, mais la rentrée arrive à grands pas. Voici un florilège d'idées pratiques pour une rentrée aussi organisée qu'inoubliable.

Un lunch bien pensé

Ma salade rapide: épinards, amandes tranchées, bacon émietté et vinaigrette ranch. Un délice!

Mon plat de pâtes: légumes (on prend les restes dans le réfrigérateur, pour ne pas les perdre), saucisses italiennes et pâtes. Le tout avec un sachet d'assaisonnement à tacos ou fajitas. Rapide et aussi bon – sinon plus! – réchauffé. Épicé!»
Geneviève, 28 ans

«On va au marché avec notre enfant pour qu'il découvre les couleurs et les formes, et qu'il goûte à l'inconnu. Dans les lunchs, on utilise des sacs à thèmes (magasin à un dollar) pour l'amuser. Oui, ça risque de gêner votre grand. S'il n'en veut plus, il fera lui-même son lunch!»
France, 57 ans.

«Mon passe-partout santé pour le lunch est le sandwich au thon. Ma fille en mangerait sept jours par semaine! Truc écolo: on remplace les collations emballées par des gâteries dans des contenants réutilisables.»
Diane Lapointe, 49 ans

«On facilite le menu des lunchs en prévoyant des portions supplémentaires quand on fait le souper.»

Diane Tremblay, 44 ans

«Mes enfants dînent à la garderie scolaire. Je ne me casse pas la tête avec les lunchs. Fini les dégâts! Ils mangent équilibré car les menus offerts le sont toujours.»
Carole, 40 ans.

Structurée et positive
«Je prépare tout la veille: mon lunch, mes vêtements, mon sac. Pour le travail - j'enseigne au secondaire - je prépare mes cours deux semaines d'avance et parfois plus. Souvent, je peux planifier un mois complet. Pas de stress quand je sais où je m'en vais et ce que j'ai à faire.»
Anne-Marie, 26 ans

«Un mot de vous contre un éventuel prof ou contre l'école, l'enfant le retient et il se mettra à détester ce qu'il ne connaît pas encore. On est positive!»
Jacinthe, 38 ans

Sauver nos sous: 4 astuces
«Afin d'économiser, j'examine avec ma fille tous ses vieux cahiers d'exercices, cartables, crayons, etc. On en achète toujours trop et plusieurs sont récupérables. Je refuse d'acheter des effets scolaires simplement parce qu'ils sont à la mode: plus chers, ils ne font pas étudier davantage. On magasine dans les friperies et les comptoirs familiaux.»
Diane Lapointe, 49 ans

«Nos enfants se meurent pour une marque? On récupère les logos pour les coudre sur des vêtements non griffés. Si notre ado tient mordicus à sa marque, on lui fixe un petit budget et on lui confie des travaux pour combler la différence!»
Eveline, 46 ans

«On commence nos achats tôt et on profite des spéciaux pour faire des réserves. J'utilise les listes remises par l'école et je vais magasiner seule. Les enfants exigent bien des choses inutiles! J'opte pour de bonnes marques, pour du matériel résistant - pas de plastique qui casse au froid. J'écris les noms de mes enfants sur tout.»
France, 57 ans

«J'achète une boîte de 60 crayons de couleur et, à tour de rôle, les enfants pigent un crayon pour faire leur trousseau. Amusant et moins cher.»
Carole, 40 ans

Je me souviens...
«À la première rentrée de mes enfants, c'était très chargé en émotion: comme un arrachement, une étape qui se termine... Mais c'était aussi l'excitation devant l'inconnu! Le premier moment où il est si clair qu'être parent, c'est autant permettre à l'enfant de lâcher notre main que de la lui tenir. Je l'avoue, la rentrée sonne aussi comme "vacances"! À la fin de l'été, c'est dur de les occuper.»
Madeleine, 52 ans

«À chaque rentrée, j'en faisais trop: sac, souliers et vêtements neufs, boîte à lunch qui déborde... Fiston pleurait quand même en voyant l'autobus et en entendant la grosse voix du chauffeur. Pour ma fille, pas de débordement de bisous (mon genre). Indépendante, pas question qu'elle ait l'air d'un bébé.»
Ginette Claude, 45 ans

«Je me rappelle que ces trois idées avaient marqué l'imaginaire de mes enfants.

Premier déjeuner: on concocte un menu gourmand - des crêpes aux bleuets, par exemple - pour partir du bon pied.

Premier souper: on écrit le menu sur un tableau et on décore la table avec des crayons rigolos, des gommes à effacer, des gommettes et un gâteau décoré de petites lettres.

On va faire un tour chez les grands-parents pour que l'enfant, habillé de son ensemble tout neuf, leur raconte sa journée. Le soir, on recouvre les manuels de plastique pour les protéger, puis on les décore ensemble. Si notre jeune commence le cégep ou l'université: on ouvre une bouteille à son succès... qu'on boit avec modération.»
France, 57 ans

Rentrée en sécurité
«Comment rassurer notre enfant? On trouve une voisine, cousine ou amie qui peut témoigner du plaisir d'aller dans cette école. Encore mieux: quelqu'un du même âge qui pourra l'accompagner le jour venu. On dédramatise la rentrée en évitant de transmettre ses craintes à l'enfant. L'expérience de l'école doit paraître agréable. On l'encourage à assumer, voire à être fier de sa différence avec ceux qui répèteront que l'école est plate et ne sert à rien.»
Pierre, 45 ans

«On lui prépare un petit agenda avec nos coordonnées et une carte d'appel. On lui demande de les garder dans son sac, lequel est aussi identifié. On fait le trajet menant à l'école avec lui pour situer d'éventuels refuges. On organise un réseau de dépannage avec nos voisins pour que l'enfant ne reste pas seul à la maison après l'école.»
Nancy, 47 ans

Cégep: affronter le monstre
«Je commence le cégep cette année. Je suis surtout inquiète car c'est un nouveau milieu, une nouvelle ville et je ne connaîtrai personne. J'ai aussi peur de ne pas aimer mon programme (sciences de la nature.) Je compte prendre ça au jour le jour et rester en contact avec mes amis du secondaire!»
Marie-Pascale, 17 ans

«Son horaire en main, l'étudiant peut parcourir le cégep pour localiser les locaux, la cafétéria, etc. Pour le reste, il y a le site Web du cégep qui héberge souvent un système de messagerie pour communiquer par courriel avec les professeurs. Le premier jour, surtout si on habite en région, on vérifie si les autobus sont encore en mode horaire d'été.»
Bertrand, 53 ans, enseignant au cégep

 

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