Vie de famille
Maman en santé: prendre son alimentation en main
Martin Girard/Shoot Studio Photographe : Martin Girard/Shoot Studio
Être maman, c’est souvent synonyme d’être femme à tout faire! Et ça demande d’être en forme. Une mère qui a mis sa santé au premier plan nous révèle ses secrets.
Julie Rochette, 43 ans, est une professionnelle occupée. Maman d'un garçon de 12 ans, elle mène sa carrière d'avocate à plein régime. Il y a huit ans, elle a entrepris une démarche de perte de poids qui l'a transformée. «J'avais l'impression que ma vie ne me ressemblait plus, raconte-t-elle. J'avais un surplus de poids, l'impression de faire du surplace et j'avais besoin d'un projet. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai entrepris de prendre soin de moi en commençant par faire attention à ce que je mangeais.»
Pour changer ses habitudes alimentaires, Julie y est allée d'instinct: «J'ai mis plus de légumes et de vert dans mon assiette. J'ai commencé à déjeuner chaque matin et à m'apporter du yogourt comme collation plutôt qu'une tablette de chocolat!»
Avec un horaire chargé et un enfant, Julie se tournait souvent vers le fast-food et les plats préparés du commerce pour les repas de la semaine. «Comme je n'avais toujours pas beaucoup de temps pour cuisiner, j'ai décidé de mieux planifier mes soupers en achetant chez un traiteur au moins trois fois par semaine des mets pareils à des plats cuisinés maison.»
Au bout d'un an, Julie a perdu 30 livres. Son secret? «J'ai adopté des changements que j'étais capable de maintenir. Et j'étais encouragée par les résultats.»
Un an plus tard, Julie a commencé à fréquenter le gym deux ou trois fois par semaine pour se raffermir. «Au bout de trois ans, pour plus de défi, je me suis inscrite dans un autre centre, fréquenté par des athlètes de haut niveau. Voir ces sportifs se dépasser me motivait. Un entraîneur m'a fait un programme pour améliorer ma force et ma santé globale. Et comme je voulais encore perdre un peu de poids, j'ai rencontré un consultant en nutrition, qui m'a aidée à apporter d'autres changements. J'ai appris à manger chaque jour trois repas et trois collations pour que mon corps soit toujours bien nourri mais ne fasse pas de réserve. En un mois, j'ai perdu 10 livres. Et depuis, je maintiens mon poids.»
Depuis un an, Julie court deux ou trois fois par semaine et participe à des courses de 5 et de 10 km. Tous ces changements l'ont transformée. «Je ressens un mieux-être général. Je suis plus forte, plus confiante. J'ai une meilleure posture. Mes collègues et amies disent que je dégage une énergie incroyable et que je suis une source d'inspiration! Bouger et bien manger, ce n'est pas une punition, c'est un plaisir. Et je ne me prive pas, je me permets de manger du fast-food et des jujubes, mon petit péché mignon, de temps en temps.»
Pour faire comme Julie
Marjolaine Mercier, nutritionniste, salue les bons coups de Julie et nous conseille...
- d'entreprendre une démarche à long terme... et réaliste. Pour que le résultat soit durable, il est toujours mieux de perdre du poids lentement. Et il faut pouvoir intégrer ces changements au quotidien.
- de déjeuner le matin. Les personnes qui ne le font pas ont souvent des rages en après-midi ou en soirée et sont alors attirées par les aliments riches et caloriques.
- d'opter pour un traiteur qui fournit des repas équilibrés quand on manque de temps pour cuisiner. C'est mieux que le fast-food riche en gras, en sucre, en sel, en calories et pauvre en vitamines.
- d'éviter les interdits alimentaires et de se permettre du fast-food et des bonbons à l'occasion, ce qui permet d'éviter la compulsion.
- de varier les activités pour bouger. C'est gagnant pour rester motivée!