Vie de famille
Maman en santé: enfin de l'énergie
Martin Girard Photographe : Martin Girard
Être une maman vibrante de santé et d’énergie, c’est possible! Le témoignage d’une mère qui a relevé le défi et les conseils d’une nutritionniste.
Sylvie Lepage, 45 ans, n'a pas grand temps pour souffler. Maman d'une fille de 8 ans et d'un garçon de 12 ans, cette consultante en ressources humaines dirige sa propre firme. Elle vit en famille reconstituée avec son conjoint et ses deux ados de 13 et 15 ans.
Au cours des trois dernières années, elle a vécu plusieurs épreuves personnelles, dont le décès de sa mère, une séparation et trois déménagements. Combinés à des semaines de travail de 50 heures, ces bouleversements l'ont vidée. «Il y a des moments où j'ai été très bas, mais je me suis retroussé les manches!» confie-t-elle. Elle a mis en place des changements afin d'avoir l'énergie nécessaire pour assumer toutes ses responsabilités. «Au niveau professionnel, j'ai engagé une adjointe pour m'assister. J'ai aussi appris à refuser certains mandats en référant les gens vers d'autres ressources. À la maison, j'ai baissé mes exigences sur le ménage et je demande l'aide des enfants pour quelques tâches.»
Des changements à ses habitudes alimentaires ont aussi éliminé beaucoup de fatigue. «J'étais incommodée par des ballonnements et des maux de ventre et, il y a deux ans, j'ai réalisé que j'avais une intolérance au lactose. Je me tourne maintenant vers des produits sans lactose et je traîne des comprimés de lactase au cas où je mangerais un produit laitier. Mes malaises ont disparu en deux semaines. Cela me donne de l'énergie pour me concentrer sur autre chose. J'ai aussi diminué ma consommation de sucre.» L'amatrice de desserts qu'elle était n'en mange maintenant que le weekend. «J'ai réduit ma consommation de jus et de boissons gazeuses pour favoriser l'eau. Et je ne saute plus de repas. Quand je suis sur la route le midi, je m'assure d'avoir un mélange de noix et de fruits séchés pour patienter. Et je m'oblige à prendre une pause de 30 minutes pour dîner.» Les résultats sont spectaculaires. «Je ne ressens plus de coup de fatigue l'après-midi, dit Sylvie. Avant, j'avais besoin d'un café en milieu de journée et d'un autre le soir pour me stimuler. Maintenant, je ne prends qu'un café, le matin. Au travail, je suis plus concentrée et motivée. Le soir, j'ai encore de l'énergie pour faire des activités. Mon niveau de stress a baissé. Je dors mieux et je suis plus reposée le matin. J'ai aussi perdu une dizaine de livres, sans régime! Je me sens vraiment mieux dans ma peau.»
Pour faire comme Sylvie:
Marjolaine Mercier, nutritionniste, salue les bons coups de Sylvie et nous conseille...
- de vérifier si on souffre d'une intolérance et d'y remédier, au besoin. Quand on digère mal un aliment, cela engendre beaucoup de fatigue. Si on ressent souvent des malaises gastriques et qu'on soupçonne une intolérance, il faut consulter.
- de diminuer notre consommation de sucre. Cela a probablement permis à Sylvie d'intégrer davantage d'aliments plus riches en vitamines et en minéraux, comme les fruits et légumes, qui contribuent à lui donner plus d'énergie. Prendre ses repas de façon régulière est un autre atout, car les sauter cause des baisses du taux de sucre dans le sang et de la fatigue.
- de boire moins de café. Au-delà de deux tasses de café par jour, cette boisson nous déshydrate, engendre une sensation de fatigue et nuit à notre concentration.
- de boire 1,5 à 2 litres de liquide par jour, principalement de l'eau, pour éviter la fatigue.
- d'inclure des protéines dans tous nos repas et collations. Les protéines permettent aux sucres d'être absorbés plus lentement, ce qui aide à maintenir un bon niveau d'énergie.