Vie de famille
Cesser de crier: mission impossible 4
Ce qu’il y a de bien avec les défis, qu’il s’agisse de manger plus de fruits et de légumes, courir un premier marathon ou de cesser de crier, c’est qu’ils servent de déclic pour une prise de conscience plus large. Qu’on le relève ou non, il y aura toujours un avant et un après. En nous éveillant à une autre réalité, le défi a déjà accompli la moitié des changements que nous voulions apporter dans notre vie. Les participantes et moi avons beaucoup discuté du défi. Au bilan, il nous a apporté une nouvelle sensibilité, ou plutôt une écoute plus attentive aux cris, les nôtres et ceux des autres. Cette écoute attentive nous a menées aux constats suivants : - On crie moins qu’on ne le croit. L’impression de trop crier provient peut-être de la culpabilité d’avoir manqué de patience ou d’être mal intervenue. - On crie pour ne pas se déplacer dans la maison : « venez manger », « arrêter de vous chamailler », « téléphone »! Parfois, nos enfants perçoivent ces cris comme de la colère alors que ce n'est que de la paresse. - On crie souvent parce qu’on est fatiguée ou stressée. Certaines parmi nous ont choisit de couper certaines activités parascolaires des enfants ou de suivre des cours de yoga ou de méditation. - On crie moins que certaines éducatrices, voisines et parfois même que nos conjoints! Qui l’eût cru! - On ne crie plus, mais les enfants n’écoutent pas davantage. Crier ou ne pas crier, là n’est pas la question! Il faut intervenir tôt, correctement et surtout être constante! Relever ce défi a été l’occasion de poser sur nos manières d’être et d’agir un œil extérieur et de réajuster le tir. Nous ne deviendrons pas des mères parfaites, mais nous saurons certainement mieux entendre nos dérapages. Nous avons l’oreille plus fine.
Pour savoir comment trois autres mamans ont relevé le défi, lisez cet article.