Vie de famille

Cesser de crier: mission impossible? 3

Billet de blogue par
Coup de Pouce

Pendant une semaine, Danielle a participé au défi « Cesser de crier : mission impossible? ». Elle partage son expérience avec nous. La cause numéro une de mon impatience avec les enfants est la fatigue. On dit toujours de coucher les enfants tôt, de bien les nourrir, de leur faire faire du sport et de leur donner un cadre de vie sain, mais nous, les parents, faisons trop souvent tout le contraire pour nous-mêmes. Je crie aussi parce que je ne fais pas toujours ce qu'il faut, quand il le faut. Quand les enfants se chamaillent au salon et que j'attends que mon conjoint intervienne, par exemple. Je me dis que c'est à son tour de se lever, mais il ne bouge pas. Il se dit la même chose que moi. Et puis, vlan! Un verre de lait se renverse. Je hausse le ton après les enfants. Mais dans le fond, je suis surtout vexée de m'être ENCORE levée à la place de l’autre. Et le lendemain, c'est mon conjoint qui s'énerve pour la même raison. Il y a aussi l’impatience qui vient après une longue suite de mauvaises stratégies. Qui n'a pas déjà délégué son autorité à son conjoint (ou sa conjointe) en disant quelque chose comme « attends que papa revienne du travail, il ne sera pas content » ou pire encore « je vais le dire madame machin à la garderie »! Pendant la semaine du défi, j’avais la chance d’avoir en ma possession toute la collection des livres Les Psy-trucs de la psychologue Suzanne Vallières. Quand cela ne tournait pas rond, il me suffisait de prendre le livre approprié pour l’âge de l’enfant avec lequel je vivais une situation difficile et d’y piger un truc de pro. Mais lorsque ma fille de 4 ans a fait une crise terrible, j’ai pris un livre et je suis intervenue de la pire façon (pardonne-moi Suzanne). J’ai dit, calmement : « C’est écrit là-dedans que tu dépasses l’âge limite pour faire des crises! J’ai un manuel d’instruction pour chacune d’entre vous !» Et là, j’ai pointé la collection. Elle a cessé de pleurer et s’est assise avec le livre, sur lequel on pouvait voir une jolie petite fille d'environ 4 ans. Ceux de ses sœurs étaient aussi illustrés par des enfants d’un âge correspondant. Pas de doute, il existait des manuels d'utilisation pour chacune d'entre elles. Ma petite était mystifiée. Je suis terrible... mais je n’ai pas crié. Défi de la semaine : ne pas déléguer notre autorité à quelqu’un d’autre.

Pour savoir comment trois autres mamans ont relevé le défi, lisez cet article.

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