Cadeaux de dernière minute

Eh oui, en gars que je suis, je m'y prends à la dernière minute. Mais que voulez-vous, moi, il faut que ça flashe. Et bizarrement, ça flashe mieux dans l'urgence... Alors, à ma blonde, j'offrirai L'Art de vivre selon Joe Beef. Comme bien des gens, je suis tombé sous le charme de ces deux gars pour les avoir vus à l'émission de Josée di Stasio d'abord, puis à Tout le monde en parle (les grands esprits se rencontrent: Fred et moi, on pense la même chose des betteraves). En fait, c'est un peu à moi et à mon aîné (deux puissants viandivores, lui encore plus que moi, adolescence oblige) que je le fais, ce cadeau. Parce qu'elle, elle suit depuis un certain temps déjà le fameux régime de Mme Lagacé (deux livres dont j'oublie les titres, aux éditions Fides), avec des résultats très probants, je dois dire. Alors, disons qu'elle est moins rabelaisienne que nous.

Parlant de mon aîné, à lui qui a toujours son (mon!) iPod touch à la main, j'offrirai Les Guignols de Noël, un amusant petit jeu pour iPhone (0,99 $ sur le iTunes Store) qui nous invite à «fermer la boîte» à nos politiciens québécois. En plein le genre de jeu qu'il aime. Et tout à fait en ligne avec mon vaste plan paternel secret pour qu'il arrive à l'âge adulte politiquement moins niaiseux que je ne l'étais à son âge. Parce que, ne nous le cachons pas, on laisse à nos jeunes un héritage social peu enviable, et il va vraiment falloir qu'ils soient plus aguerris que nous si on veut voir un jour la lumière au bout du tunnel. Au plus jeune, dernier espoir qu'un autre que moi dans la famille fasse de la musique, nous avons déjà acheté un glockenspiel, un genre de xylophone en métal. Oui, je sais, xylo veut dire «bois», mais vous voyez ce que je veux dire. Il en joue à l'école et il paraît qu'il est bon. Je me croise les doigts. Bon, les autres maintenant. Bof, il reste encore presque deux jours... Joyeux Noël à tous et toutes!