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Alimentation des enfants: fini la culpabilité parentale!

Alimentation des enfants: fini la culpabilité parentale!

Shutterstock Photographe : Shutterstock Auteur : Coup de Pouce

Avec tout ce qu’on entend sur l’alimentation des enfants, difficile de ne pas s’inquiéter quand le nôtre refuse de manger ses légumes!

Découvrez les conseils de la nutritionniste Myriam Géhami et de la psychologue Nadia Gagnier, auteures du livre J’aime pas ça! J’en veux encore!

Depuis quelques années, se nourrir est devenu fort complexe. Les parents reçoivent une foule de conseils - parfois farfelus, souvent contradictoires - et ne savent plus trop quoi faire. «Nous vivons dans une société qui valorise la performance, même en alimentation. Et, pensant bien faire, certains parents adoptent des règles alimentaires très rigides», explique Nadia Gagnier.

Une mauvaise habitude que Myriam Géhami aimerait défaire. «Avec le livre J'aime pas ça! J'en veux encore!, nous souhaitons conscientiser les parents au fait qu'une approche trop rigide de la nourriture peut contribuer à développer des obsessions ou des préoccupations excessives.» Les auteures proposent donc de défaire quelques mythes alimentaires, mais surtout de déculpabiliser les parents pour qu'ils retrouvent le plaisir de cuisiner.

5 conseils pour bien manger sans se prendre la tête

Éviter les règles trop strictes - Notre enfant aimerait manger des céréales au souper? Ou une poutine? Déroger de temps à autres aux règles n'est pas si mauvais. Alors qu'on apprend à être moins rigide, nos enfants, eux, apprendront à bien profiter d'une «permission spéciale»!

Y aller en douceur avec nos petits difficiles - «Certains enfants sont plus réticents que d'autres à essayer des nouveaux aliments. L'important, c'est d'exposer nos enfants à ceux-ci, sans les forcer à en manger. Cela dit, on devrait les encourager à prendre une bouchée pour goûter. Si on leur permet d'éviter totalement l'aliment, ils risquent de demeurer réfractaires», suggère la psychologue.

Éviter les aliments «santé» - Drôle de conseil, non? Faire confiance aux allégations santé d'un aliment transformé serait une erreur, selon Myriam Géhami. Concrètement, si une marque de biscuits à l'avoine et aux fruits porte la mention «faible en gras», il ne faut pas tenir pour acquis qu'ils feront une bonne collation; ces derniers peuvent être bourrés de sucre ou, tout simplement, ne pas être assez rassasiants, explique la nutritionniste. Jeter un œil à la liste d'ingrédients et au tableau de valeurs nutritionnelles nous donnera une meilleure idée du produit qu'on a entre les mains.

Renouer avec les soupers en famille - C'est l'occasion parfaite pour prendre des nouvelles de tout le monde et resserrer nos liens. Certaines études y voient même un lien avec la prise de bonnes attitudes alimentaires. Pourquoi s'en priver?

Lâcher prise sur notre propre alimentation - «Comme parent, l'influence qu'on a sur nos enfants est très importante. Si on éprouve nous-même une grande culpabilité quand on ne se nourrit pas selon certaines règles, il est évident que nos petits auront envie de faire de même», explique Nadia Gagnier.

Comme les auteures abordent une foule de sujets autour de la nourriture, on risque de trouver dans ce livre réponse à nos questions. Et d'avoir envie de se simplifier la vie en retournant à l'essentiel, nourrir notre famille dans le plaisir et, surtout, avec une bonne dose de lâcher-prise. «Dans le fond, manger devrait être l'acte le plus naturel au monde!», conclut la psychologue.


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J'aime pas ça! J'en veux encore!, par Nadia Gagnier et Myriam Géhami, Éditions La Presse, 2015, 192 p., 26,95$.


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