Loisirs et jeux
Prendre l'avion avec des enfants
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Billets et formalités
Peu importe son âge, bébé aussi doit avoir son passeport pour prendre l'avion et ce depuis le 11 décembre 2001. Sachez cependant qu'il doit être âgé d'au moins une semaine avant d'avoir son baptême de l'air. Les parents qui ont la garde partagée ou qui voyagent seul avec leur enfant devraient apporter une copie des documents légaux sur leurs droits de garde, ainsi qu'une lettre de l'autre parent autorisant l'enfant à sortir du pays.
Un enfant de moins de deux ans voyage «gratuitement» sur les genoux d'un parent. Attention, on doit habituellement payer l'équivalent des taxes (plus ou moins 10 % du prix d'un billet) pour les vols internationaux.
À la réservation, on essaie de choisir un siège près d'une toilette munie d'une table à langer ou vers l'avant de l'appareil, où il y a plus d'espace. Des berceaux qui s'accrochent aux cloisons des avions sont offerts sur les vols long-courriers pour les bébés pesant moins de 10 kg. On doit spécifier qu'on en veut un au moment de la réservation, mais comme ils ne sont disponibles qu'en quantité limitée, plusieurs mamans préfèrent aussi apporter un porte-bébé. Ça permet d'avoir les mains libres!
À télécharger: Une liste utile pour voyager avec bébé
Transport Canada recommande l'utilisation d'un siège d'auto qui « fournit la meilleure protection à l'enfant et se révèle très utile en cours de vol si l'aéronef traverse une zone de turbulence».
Les bagages
«On voyage léger», rappelle Isabelle Chagnon, journaliste voyages et auteure du blogue Voyager avec des enfants. On prend le temps de vérifier avec sa compagnie aérienne le matériel pour bébé qu'on peut apporter sans frais. La plupart acceptent en cabine une poussette-canne (diamètre maximal de 25,5 cm et longueur maximal de 92 cm), très utile lors des transferts qui impliquent souvent des déplacements d'un terminal à l'autre.
Bébé a droit à un bagage à main qu'on remplit de tous les essentiels car, malheureusement, la valise du petit aussi pourrait se perdre! Les changements de température fréquents en vol nécessitent également qu'on amène plusieurs ensembles. On pense aussi à ajouter des petites gâteries - biscuits, craquelins ou sucreries -, souvent salutaires en cas de crise.
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«On va prendre l'avion...»
Pour les plus grands, on démystifie à l'avance le déroulement du voyage. On explique à l'enfant qu'il ne pourra pas bouger pendant plusieurs heures et qu'il y aura beaucoup de gens autour de lui. Ainsi, s'il perd patience en vol, on peut lui rappeler la discussion préalable et les contraintes d'un voyage en avion.
À l'aéroport
On allaite toujours? Plusieurs aéroports offrent aux mamans des salles privées d'allaitement. Il suffit de demander une clé au comptoir d'information. Plus calmes, elles peuvent aussi être un bon endroit pour se reposer entre deux vols.
Puisque les compagnies aériennes demandent qu'on se rende à l'aéroport environ trois heures avant le vol, on en profite pour bouger avec son enfant. On se balade dans l'aéroport, on monte les escaliers bref, on s'amuse en bougeant, question de fatiguer son enfant et de créer un climat propice à la sieste.
En vol: une question d'attitude
«En général, les problèmes ne viennent pas de l'enfant, mais de ceux qui ne supportent pas les enfants: le voisin, l'agent de bord ou parfois le parent lui-même, souligne Isabelle Chagnon. Si le parent est stressé, l'enfant le ressent.» Mais comment rester zen à 10 000 mètres d'altitude?
Isabelle Chagnon recommande d'être attentif à son environnement pour limiter les sources de stress. Le voisin de siège soupire et montre des signes d'impatience avant même le décollage? Il est peut-être préférable de changer de place pour assurer à tous un agréable voyage. Il suffit de demander à l'agent de bord, un autre passager sera peut-être heureux de tenir compagnie à bébé.
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«Maman, j'ai faim!»
Pour éviter les douleurs aux oreilles, on fait boire son enfant (au biberon ou au sein si on allaite) lors du décollage et de l'atterrissage. Ça lui évite un inconfort, qui peut se transformer en crise de larmes. On pense à amener son lait en poudre, mais aussi de l'eau, pour éviter des délais si l'agent de bord est très sollicité.
Si l'enfant est plus vieux, on peut lui donner un biscuit, l'important, c'est qu'il déglutisse le plus possible. Attention, les repas ne sont plus automatiquement offerts en vol et la nourriture est parfois payante; d'où l'importance de prévoir une collation. On mise sur la variété et sur les préférences des petits, quitte à ce que ce soit un peu moins santé!
Pour tout ce qui est nourriture, on doit également prendre en considération les règles des douanes qui limitent les liquides et les gels en cabine, ainsi que le transport ce certains types de nourriture, comme les fruits, d'un pays à l'autre. Les aliments de bébé dans de petits contenants sont cependant permis.
«Quand est-ce qu'on arrive?»
«En général, l'avion fascine les petits, alors on leur offre la possibilité d'explorer», suggère Isabelle Chagnon. Pour occuper son enfant, on pense à amener une variété de jeux simples (coloriage, lecture, casse-tête, etc.) On se procure aussi un nouveau jouet qu'on déballe dans l'avion. « L'effet de nouveauté assure que l'enfant sera captivé pendant un bon moment», soulignent Karine et Angéline, deux mamans globetrotteuses. On peut aussi cacher certains jouets une semaine avant le départ et ne les ressortir que dans l'avion, pour simuler l'effet de nouveauté.
De plus en plus d'appareils sont munis de systèmes de divertissement qui proposent des jeux ou films pour les plus petits. Si ce n'est pas le cas, un lecteur DVD ou un ordinateur portable peuvent être salutaires, surtout pour les long-courriers.
«C'est clair que l'enfant demandera plus d'attention dans les airs qu'au sol», rappelle Isabelle Chagnon. On se reposera à destination!
Références
Voyager avec des enfants, Isabelle Chagnon et Lio Kiefer, Guide de voyages Ulysse.
Consultez notre dossier Oui aux vacances en famille!