13 ans et plus
Garder son ado motivé jusqu’à la fin des cours
Shutterstock Photographe : Shutterstock
Il fait beau, il fait chaud, ça sent l’été, mais… les cours sont loin d’être terminés! Est-il possible, comme parent, de maintenir la motivation de notre ado jusqu’à la fin des classes?
Avant de commencer à chercher des stratégies pour garder le nez d'un jeune dans ses livres plutôt que dehors, il faut valider que sa démotivation est bel et bien momentanée et qu'elle découle réellement de l'arrivée des beaux jours.
Cela dit, «il est inutile, pour le parent qui a un enfant dont le désintérêt envers l'école s'est installé depuis un certain moment déjà, de tenter d'intervenir à la fin de l'année. Ça ne fonctionnera pas», précise toutefois Marie-Claude Béliveau, orthopédagogue, psychoéducatrice et auteure d'Au retour de l'école... la place des parents dans l'apprentissage scolaire.
Motivation 101
Comme été rime avec sentiment de liberté, pourquoi ne pas répondre au besoin d'évasion de notre ado en lui donnant une plus grande latitude? Revoyons entre autres l'entente prise avec lui concernant ses devoirs. En ayant le choix de les faire avant ou après le souper, il pourra profiter des journées qui allongent sans pour autant négliger ses études. Et puis, qui a dit qu'il fallait se cloîtrer pour étudier? Si notre terrasse est munie d'une table assez grande et de chaises confortables, pourquoi ne pas l'encourager à apprendre ses leçons au grand air?
Dans le cas des plus jeunes, on peut tenter de maintenir leur motivation en retour de privilèges, comme des sorties spéciales en échange d'efforts observables, ou en marchandant des minutes d'utilisation de l'ordinateur contre du temps d'étude. Malheureusement, ce type de subterfuge restera vain chez les plus vieux.
Les amis étant d'une importance capitale dans la vie des adolescents, invitons-les à étudier ensemble, que ce soit par téléphone ou à la maison. «Évidemment, cette forme d'étude doit être subtilement supervisée pour prévenir les dérapages, mais ça peut être un moyen amusant de passer au travers des derniers examens», commente Marie-Claude Béliveau.
Somme toute, on n'apprendra rien à personne en affirmant qu'un ado, par définition, s'oppose là où le parent exige le plus. On fait donc preuve de subtilité en tout temps et on privilégie les actions stratégiques. Surtout, on garde en tête que la meilleure façon de maintenir sa motivation est d'éviter d'insister ou de faire de sa scolarité un objet de contrôle parent-enfant.