6-12 ans
Enfants: vaincre le stress des examens finaux
Les grandes vacances approchent mais avant le congé, les enfants doivent affronter une période de stress: les examens de fin d’année. Quatre trucs pour mettre K.O. le stress des examens finaux!
Même si notre enfant réussit bien à l'école, il doute de lui-même au point d'avoir mal au ventre les jours d'examens. Comment l'aider à mieux gérer son stress? Bien sûr, il est normal qu'il soit un peu nerveux et fébrile à la veille d'un événement qu'il juge important, comme un exposé oral ou une compétition sportive, explique Rémi Côté, psychologue à la Commission scolaire de Montréal. Cela peut même le pousser à se dépasser. C'est ce qu'on appelle un stress positif.
En revanche, le stress n'a rien de positif quand il s'accompagne de maux de ventre, d'insomnie, de pleurs, d'irritabilité, d'accès de colère, etc. «L'enfant ressent une perte de contrôle relativement à ce qu'il perçoit comme un danger. Son corps réagit alors par le biais de différents symptômes. » En plus d'être désagréable, ce type de stress nuit aux apprentissages: l'enfant peut avoir du mal à se concentrer, à mémoriser, à développer sa créativité. Voici quelques conseils pour l'aider à mieux affronter les situations stressantes:
1. Bouger
La pratique régulière d'une activité physique contribue à réguler les émotions et, donc, à augmenter la tolérance au stress et à l'incertitude, dit le psychologue.
2. Détourner son attention
On lui suggère de penser à quelque chose d'agréable chaque fois qu'il sent le stress monter: son dernier party pyjama avec ses copains, une scène d'un film drôle, etc.
3. Dédramatiser
On l'invite à réévaluer la situation à la lumière des faits. « Tu ne risques pas d'échouer. Je te pose des questions et tu sais toutes les réponses. Tu la connais bien, la matière. »
4. Revoir nos attentes
Aussi, on se questionne: lui met-on trop de pression pour qu'il réussisse? « Parfois, ce sont les attentes démesurées des parents qui font que l'enfant craint de ne pas être à la hauteur ou de les décevoir », met en garde Rémi Côté.